Quand et comment s’est monté Urban Sax ?
En 1973, lors d’une tournée dans le sud de la France avec le groupe Lard free, nous avons fait un concert à Menton. C’est une ville que je connais bien, que j’aime beaucoup. Enfant, j’y ai passé des vacances chez des amis. J’adorais la vieille ville, les petites rues … Pour répondre au questionnement des musiciens sur mon idée de créer un concert en multipoints, je les ai amenés sur la très belle petite place de la cathédrale St Michel sur laquelle se produisait le festival de musique classique annuel. Les plus grands solistes s’y sont produits, le parvis de la cathédrale offre de nombreux gradins naturels et une acoustique remarquable pour une audience de 5 à 600 personnes.
Sur les quatre ruelles qui convergent sur cette place, mon idée était d’installer 4 générateurs de son continu. Huit musiciens étant positionnés sur les différents balcons et terrasses entourant la place, alors que 4 musiciens seraient placés sur un manège (forme de plateau tournant) au centre de la place. Cela créerait une performance très linéaire s’adressant aux personnes qui empruntaient les ruelles pour aller au Festival. Là les différents saxophonistes se répondraient par boucles de musique tonale en harmonique avec le son des grandes orgues de la cathédrale, portes grandes ouvertes. Cela créerait une forme de « phasing » sonore très minimaliste.
Le soir même j’écrivais ce projet afin de le soumettre à la ville de Menton. Ca a été le point de départ de toute l’aventure Urban Sax.
Pourquoi le saxophone pour cette représentation ?
Le saxophone, bien sûr est un instrument qui fait rêver tout amateur de jazz et de free, et bien au delà. C’est un instrument que j’aurais sans doute, aimé pratiquer davantage, mais il est également une splendide œuvre d’art sculpturale et mécanique, période industrielle et urbaine. C’est un instrument complexe dans son ergonomie, qui permet oh ! merveille, une palette sonore du sopranino au sax contrebasse, d’infinies possibilités. Mais c’est aussi un instrument, et ce n’est pas la moindre de ses qualités, avec lequel on peut se déplacer, bouger, s’exprimer… continuité du souffle (le tchi…)
C’est venu d’où cette idée de jouer en fonction de l’espace, du mouvement ….?
C’est le concept même de cette proposition.. L’idée au départ était d’en finir avec la notion de spectacle frontal et son rapport au public (ce qui n’est pas si simple). Travailler sur l’architecture, les toits, les balcons, créer des perspectives de son, des lointains sonores, puis des formes de travelling sonore au milieu du public. Ce qui pouvait être pensé à cette période comme de l’agit « prop » urbaine .
Il a suffit de deux répétitions avec 4 copains musiciens, (Phil Drom et Jean Augeron du groupe Archexenon, Jean-Pierre Thirault et Antoine Duvernet de Lard Free) pour comprendre les difficultés à surmonter dès qu’on entre en écriture spatialisée. Au delà d’un carré de 25 m, les musiciens jouant sur leur écoute, l’architecture de sons devient branlante, voire impossible. Je dois dire un grand merci à tous les musiciens qui ont bien voulu nous rejoindre dans cette aventure, car si l’on regarde la photo des premiers concerts, vous comprendrez que c’est grâce à la pluridisciplinarité et la bonne volonté de cette première équipe, que les choses ont pu exister. Au delà de leur qualité de musicien, ils avaient pour la plupart un engagement artistique personnel.
Nous avons dû nous adapter aux architectures proposées, avec différents modes de direction d’orchestre. Au début nous avons essayé avec des stroboscopes qui étaient assez précis, mais cela n’empêchait pas les décalages de son. A l’occasion de l’inauguration du Forum des Halles, nous avons pu faire l’acquisition d’un émetteur modulation de fréquences. Les musiciens se sont alors équipés de récepteur FM. A l’époque ils étaient assez gros avec une antenne qui dépassait, l’esthétique laissait à désirer… Notre émetteur pouvait diffuser à 30 ou 50 mètres, ce qui était suffisant pour cet espace !
Il y a beaucoup de musiciens ?
Pour jouer les premières partitions, il fallait que nous soyons un minimum de 16 saxophonistes, disposés en 4 groupes autour du public, afin de créer une première spirale de sons. Nous travaillions sur une base d’un continuum sonore, partant du souffle, puis d’un son continu sur lequel venait se greffer des boucles évolutives, répétitives. Très vite, d’autres musiciens nous ont rejoint, issus d’horizons musicaux très différents (classique, jazz, conservatoires..)
Afin de donner une autre couleur à cette masse sonore cuivrée, il semblait complémentaire qu’un chœur à trois voix sur le même principe nous rejoigne. On a équipé chaque élément du chœur d’un petit ampli portatif, afin de rééquilibrer les volumes chœur/saxs…
(Travelling sur le canal à Venise - Photo Irmi Pozorsky)
Mais c’est à l’occasion de la commande pour l’inauguration du Forum des Halles, que j’ai pu réellement avoir une écriture avec la possibilité de démultiplier, grâce à l’apport de 4 quatuors, (cordes, percussions, guitares, claviers) le positionnement des saxophonistes et leur mobilité à partir et autour de ces 4 scènes fixes. Le Forum des Halles grâce à ses 3 niveaux permettait de façon très logique le déploiement de cette scénographie complétée par une soprano (Annick Nosati) et des danseurs (Jorma Uotinen et Dominique Petit). Jean-Marie Prouvez assurait la direction lumière spatialisée.
(Urban Sax dans « France Soir » - Droits réservés)
Il est difficile pour moi de me remémorer, d’écrire sans pouvoir citer l’ensemble des musiciens et techniciens qui ont permis de réaliser avec beaucoup de patience cette première performance réellement spatialisée.
(Plan de scène d’Urban Sax, extrait du livre des partitions - collection personnelle de Gilbert Artman)
Et bien quelques 40 ans après, j’ai assisté à la destruction de ce complexe, drôle d’impression ! Nous avons finalement tenu dans le temps plus que cet ambitieux Forum des Halles (rires) !
Comment on fait pour entrer dans le groupe ?
Nous n’avons rien inventé : à la façon des groupes rituels, comme dans les gamelans, les musiciens assistent au répétitions, et petit à petit, après quelques essais pour voir si ça « matche », « drivés » par les anciens : les répétiteurs et au fil des séquences musicales, ils intègrent une cellule/ pupitre (sopranos, altos, ténors, basses)
Il faut savoir qu’ intégrer le groupe comporte quelques contraintes, notamment des costumes ornés de bulles gonflables, un récepteur FM, pleins de choses à mémoriser, un rapport au micro, une attitude à s’approprier dans la façon de bouger avec le public… cela se fait assez simplement ! Il faut accepter la bienveillance des uns et le « bougonnage » des autres… chacun doit trouver sa place. Chaque performeur, au delà de la musique a un rôle important dans la préparation et le montage du projet. Sans l’esprit de groupe – comme dans le théâtre, notre propos n’a pas d’existence.
Vous êtes combien de musiciens à l’heure actuelle ?
Nous sommes une petite famille de 52, avec des chœurs, vibraphones, guitares, basses et les saxophonistes. Il y a aussi deux danseurs pour les gongs et les vidéos projetées. Selon les lieux de concerts, c’est le projet ou l’architecture qui commande, nous pouvons travailler avec des musiciens, choristes ou danseurs additionnels qui complètent les pupitres.. Ainsi qu’avec, selon les projets, des spéléologues, des pompiers, etc..
Tu es toujours le compositeur ?
Compositeur ? comme vous le savez, je suis absolument autodidacte. Pour la composition, je propose des cellules musicales bien définies que je fais voyager de scène en scène, qui se complètent, se superposent, se répondent. Cet ensemble devient des perspectives de son très précises entourant le public.
Les saxophonistes en principe, ont de grands désirs de s’exprimer. Jazz et classique dans la virtuosité, les rockers dans la dynamique et la rugosité du son. Dans Urban Sax, je me considère plus en empêcheur que comme compositeur : la musique est linéaire et évolutive, voire répétitive, basée sur des mouvances de son. Elle est le contraire d’une musique bavarde, et le simple éloignement des scènes implique une musique très structurée. Mon rôle est peut-être davantage d’organiser, au delà des notes, la cohésion de l’ensemble des perspectives sonores. Si musique il y a, elle se doit d’être au delà des notes.
Mais vous avez joué dans des lieux incroyables : le Château de Versailles (sommet des chefs d’états G7), l’Alhambra de Grenade, à Tokyo (ouverture du premier centre MultiMédia), clôture du festival de Baalbeck et autres. Est-ce que vous composez en fonction du lieu ou vous vous adaptez à chaque fois ?
Ce mode de musique linéaire et tonal lié à l’architecture, donc aux résonances, nécessite de réellement prendre en considération l’acoustique des lieux, ainsi que la façon dont on va habiter un espace avec et autour du public. On se doit à chaque répétition ou concert, de pouvoir repenser la partition et le positionnement de tel ou tel musicien, ou danseur.
Effectivement, mon rôle est lié à la « scénarisation », je dois imaginer en fonction des moments et des lieux. Ce ne serait pas possible de composer pour chaque lieu. En revanche, ce qui est possible, c’est de repenser les choses ! On adapte la musique, on voit comment se déplacer, la façon de sonoriser, la façon de créer en dehors de la scène… Il y a un travail d’appropriation de chaque lieu de concerts.
Vous allez repérer chaque lieu de concerts avant ?
Oui et après nous faisons une fiche technique en fonction du lieu et c’est celui-ci qui va décider de ce que nous allons jouer. La partition proposée sera forcement différente dans un lieu de résonance (usine, cathédrale…) ou dans un théâtre à l’italienne, ou en extérieur. Il y a des partitions qui sonnent parfaitement dans un hall ou une église, et qui deviennent « fragiles » en extérieur. Par Ex : Le simple emploi du vibraphone peut poser des soucis de feedback dans un lieu réverbérant.
Mais votre musique prend une ampleur incroyable avec la scénographie tout en gardant un côté « enfantin », une espèce de féerie qui donne une autre ampleur à ces lieux.
Parce que c’est une musique simple !
Vous ne pourriez pas exister sans ce côté à l’espace ?
Non, notre spécificité est justement le déploiement et le rapport à l’espace, et au déplacement des sons.. encore une fois, créer des perspectives sonores, de lumières. L’écriture lumière devient très importante, à la fois pour la mise en valeur des bâtiments, mais également pour le suivi du déplacement des sons, des musiciens et danseurs.
(Photos Irmi Pozorsky)
Pas une musique si simple que ça !
Effectivement, il y a de très bons musiciens qui ont eu quelques difficultés à appréhender le concept, la pratique répétitive, et la polyrythmie (au delà de notre fonctionnement, danse, des déplacements de nos appareillages : suspensions, accroches, de l’utilisation de matériel urbain : flying-carpets, caterpillars, air-lifts…
Cette musique est plus simple à écouter qu’à jouer. Ca reste une musique de tradition orale, même s’il existe des livres de partitions maintenant. On m’a souvent proposé à l’étranger, sans doute dans un souci « d’économie » J, de monter un Urban Sax « sur place » , ce que je me suis toujours refusé à faire. La pratique que nous avons s’est acquise sur le temps, et avec des équipes qui maîtrisent le déroulé du concert et la gestuelle de direction, et surtout le pourquoi simple des choses. Sans cette notion du groupe et de ses savoirs, à quoi bon ?
Mais, vous avez joué partout dans le monde ?
Il reste tellement de lieux à visiter, à investir ! bien heureusement…(rires)
Mais ça se passe comment, vous répétez ici dans votre atelier / studio aux Frigos ?
Oui, bien sûr, toutes les choses se mettent en place à partir de l’atelier, et son studio lié nous offre la possibilité d’enregistrer. Et ce lieu magique des Frigos permet de croiser des artistes avec lesquels il fait bon échanger…
Vous avez des tenues de scène ?
Bien sûr. Voir pour entendre. Lorsque nous avons commencé à travailler sur les perspectives de son, il fallait travailler sur l’image et créer une unité. Au début nous avions peu de moyens, on portait des combinaisons blanches en papier, un peu comme des peintres. Ca permettait déjà, pour nous et pour le public, et au delà de pratiquer une forme d’anonymat, de nous identifier dans nos déplacements et positionnements sur les bâtiments.
(Photos Irmi Pozorsky)
Pour un concert au Palace, on était fatigué des combi blanches, il fallait être un peu créatif ! J’ai ramené des rouleaux de film alimentaire, et on a décidé de façon impromptue de jouer nus enveloppés de plastique pour accrocher la lumière.. Super ! c’était sans compter sur la transpiration qui très vite nous dépouillait de notre superbe enveloppe de lumière ! on a passé le concert à réajuster sans cesse son costume… Mais c’était PALACE ! (j’ai été un peu détesté… un peu plus que ça…)
Photos Irmi Pozorsky
Nous pratiquions déjà l’art pauvre, l’art bout de ficelle - tout est relatif, et quand à notre grand étonnement on nous a proposé de participer aux festivités pour le sommet des chefs d’état pour le G7 à Versailles, j’ai trouvé intéressant d’utiliser le plastique et la dorure. Nous avons fabriqué en interne nos costumes, avec du plastique bulle et du milar doré. Mais bien sûr, le plus important c’était le Bassin de Neptune, site d’exception, et les grandes eaux ! ainsi que les artifices du détonant Pierre-Alain Hubert… Après ce concert en mondio-vision notre « manager adoré » Gilles Yepremian a reçu des demandes qui nous ont ouvert les frontières ! Merci à ceux qui ont embarqué dans cette aventure…
Urban sax à Versailles
Par la suite nous avons fabriqué des excroissances translucides en plastique gonflable, qui luisaient sous les éclairages. Puis à l’occasion des concerts de clôture du festival de Baalbek, nous avons trouvé en Syrie de superbes robes de mariage à cerceaux, faites de satin et brocard… et nous avons troqué certaines combinaisons pour des robes colorées à crinoline, pour garçons et filles, qui permettaient les rotations du son autour de soi, à la façon des derviches… Nos scènes sont également habillées à l’identique, jouant de transparence et de lumière… faisant oublier l’aspect technique…
Urban sax à Pekin
(Photo Urban Sax)
Comment définiriez-vous la musique d’Urban Sax ?
Je ne la définis pas. C’est une expérience musicale, et visuelle. Une architecture sonore spécifique. A vivre avec les oreilles et les yeux…
Urban sax à New York
Mais c’est une musique de partage : dès que vous allez jouer quelque part vous jouez avec les musiciens locaux. Votre musique peut donc s’adapter à la musique locale ?
Dans nos tribulations, on a eu l’occasion de rencontrer des musiques natives des différents continents : amérindiens iroquois à Vancouver, musiciens soufis de Konya en Turquie, musique de cour en Chine avec les joueurs de Chen, Gamelan de java en Indonésie, un merveilleux berger joueur de mijwiz à Baalbeck, des joueurs de Big pipe à Glasgow, les mamuthones en Sardaigne…. J’ai plaisir à citer ces musiques, qui sont tout un voyage à elles seules…
La plupart du temps, ce sont nos maîtres en musique ! Ces échanges avec les musiques rituelles ont certainement été les plus impliquants et bouleversants pour les musiciens du groupe. Rencontrer ces musiciens dans leur quotidien et leur approche si différente, absente de l’idée de spectacle.. les échanges ont je suis sûr, été étonnants, interrogatifs et enrichissants dans les deux sens…
Vous les rencontrez avant ?
Bien sûr, dès les premiers repérages..
Avez-vous un côté ambassadeur de France quand vous jouez à l’étranger ?
Absolument (rires), un ambassadeur un peu décalé…
Étienne Jaumet fait-il partie de Urban Sax ?
Superbe rencontre à l’initiative de Dominique Grimaud, grand facilitateur d’échanges entre musiciens improbables… On a participé à un album, avec Philippe Bolliet et Etienne Jaumet : « Veterans of the french undergroud meet la jeune garde » pour le label les « zut-o-pistes » avec un morceau nommé Zomlard.
Ce furtif enregistrement a entraîné d’autres rencontres avec Etienne. Végétarien, fine gueule, outre les repas, en touchant ça et là les instruments l’idée d’un enregistrement s’est improvisée… et concrétisée sous la forme d’un album… d’été !… et quelques concerts prévus, hélas momentanément suspendus
(Pochette de l’album Gilbert Artman et Etienne Jaumet - Droits réservés)
Il fait partie de la génération qui vous a réhabilité ?
Ça m’inquiète un peu, ça fait vétéran et jeune loup ! Il est vrai il a un grand savoir de toutes ces musiques, et outre le sax à l’approche instinctive, il a une grande maîtrise des synthés de notre époque et de ces merveilleuses petites machines qui ne cessent de m’émerveiller. Et tout ça je le reprécise, de façon subtilement intuitive.
Mais tous ces gens comme Turzi ou Zombie Zombie se revendiquent de vous ?
Même si depuis toujours on essaie de gommer les frontières entre les genres de musique (classique, jazz ,contemporain, rock, world, techno…) des nouvelles familles se créent au travers des générations ! en rapport avec des modes de vie, des rencontres, et des mémoires déjà entendues.
En ce qui concerne ces deux groupes, je pense qu’il y a également le désir d’exploiter plus loin encore les sons de ces instruments analogiques plein de promesses. La mémoire, oui, mais pour mieux passer à autre chose… en avant !
Mais ça vous plait de vous retrouver face à un public qui n’est pas conquis et qui n’a pas votre culture ?
L’avantage de l’espace public, c’est qu’on ne fait que passer. Il ne peut pas y avoir d’autre prétention. La notion de spectacle est gommée par sa fluidité… Le public dans notre proposition ne peut pas tout voir, il est un épicentre possible du son.. Le son arrive du lointain. Les performeurs musiciens et danseurs habitent scènes et architecture, le son et les images sont dispersés en différentes sources, de lumière, d’artifices. On se joue de l’espace sur la durée de la performance, et le son repart au lointain… C’est pendant la durée du concert une autre vision qu’on espère poétique, d’un lieu du quotidien
La dernière aventure qui reste c’est celle-là ! Une des choses agréables avec Urban c’est que nous avons souvent eu accès à des lieux ouverts avec des poussettes, des familles… Il faut un moment pour qu’ils comprennent les choses. Ils découvrent le lieu, pourquoi cette architecture… Ils voient leurs lieux différemment et ça le public adore ! Les enfants se demandent pourquoi, comment ? Ils voient les musiciens se déplacer et cherchent à comprendre pourquoi.
C’est quoi la suite ?
Plein de désirs, et de la joie que diantre !
Vous avez aussi joué avec Catalogue ?
Mon POUMON ! Dans les tribulations d’un musicien, c’est cool d’avoir un havre de paix… et bien c’est le contraire qu’on m’a proposé ! CATALOGUE ! un groupe éternellement en devenir… CATALOGUE le tumulte, l’abîme, la déraison, la générosité à l’extrême, les reflexes, la notion du geste retrouvé… le couscous en abondance, un vrai public et ses aléas… La musique qui déborde… Le regret de la rolls qui n’arrive jamais…
Et du bonheur dans les retrouvailles… Ce sera le prochain épisode !
(Catalogue de gauche à droite Jean François Pauvros, Gilbert Artman et Jack Berrocal - Droits réservés)
Il existe une exposition sur Urban Sax qui présente le groupe pour les conférences de presse ou les concerts. Pour en savoir plus suivez le lien :
Concert maquette virtuel d’Urban Sax