La légende prétend que la mère de Orson Welles avait l’habitude de le traiter de génie dés son plus jeune âge ! Et elle avait bien raison ! A sept ans il connaissait tout Shakespeare, à 10 ans il montait sa première pièce et Hollywood repéra vite ce génie en herbe.
A 25 ans il réalise et contrôle tout sur son premier film « Citizen Kane », plus que un chef d’œuvre : le must absolu du cinéma ! Mais le film est à l’encontre de l’époque et il se voit bientôt rejeté par un milieu qui ne le comprend pas. A partir de là il réalisera quelques chef d’œuvres (« la dame de Shangaî ») et participera à de nombreux films comme acteurs pour échapper au fisc qui le pourchassera toute sa vie. Ironie de l’histoire, il faudra attendre son décès en 1985 pour qu’enfin le cinéma Américain lui reconnaisse un talent énorme.
Cet été trois films symboliques de l’œuvre de Welles sont réédités en DVD et dans certaines salles : « Citizen Kane » (bien sur), « la dame de Shanghai » et « le troisième homme » d’après le roman de Graham Greene, film ou il est acteur mais dont on sent la pâte dans la réalisation particulièrement la scène finale des égouts !
La cinémathèque Française, elle, propose jusqu’au 2 Août une rétrospective de l’ensemble de sa carrière ; on verra tout mais alors tout : films, séries, émission de télévision qu’il devait faire pour financer ses films et échapper au fisc Américain.
Plusieurs biographies lui sont consacrés, notamment celle de d’Anca Visdei. Un sacré hommage pour le grand génie du cinéma que fût Orson Welles.