Shaky Things : rencontre avec un groupe de demain !

mercredi 15 janvier 2020, par Franco Onweb

C’est l’histoire de quelques copains qui ont grandis à Nice et qui ont vus de l’intérieur l’incroyable scène niçoise ! Une bande de potes qui a appris la musique au rythme des Playboys, Dum Dum Boys ou autre Dino Farfisa, et qui ont décidé un jour de s’emparer des instruments pour créer leur histoire. Voici donc les Shaky Things, un groupe a qui l’avenir appartient. 

Au moment où ils s’apprétent à donner plusieurs concerts à Paris, Nice, Bruxelles et Amsterdam et après avoir sorti un nouvel EP chez les splendides activistes de « Ave The Sound », j’ai envoyé quelques questions, pour mieux connaitre et apprécier ces jeunes niçois. 

Qui êtes-vous ?

 Kevin, superstar, Tom, bassiste, organiste, twerkeur et Alex, batteur, choriste, expert en arts martiaux

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(Shaky Things - Photo Alexis Carcuac)

Comment décririez-vous votre musique ?

Un mélange de la musique 60s, le rock’n’roll garage, le rhythm’n’blues, le psyché.

Pourquoi jouez-vous cette musique ?

C’est une musique communicative, dansante et péchue. C’est très très excitant.

Vous avez commencé sous le nom des Beberts : pourquoi ce nom et pourquoi en avoir changé ?

On a décidé de changer le nom à la sortie du 2e EP, c’était le moment de le faire.

Au départ le nom du groupe était plus une blague pour faire marrer notre pote Bebert (Les Playboys ) puis on s’est dit qu’il faudrait trouver un nom qui nous corresponde, histoire d’être un peu plus pris au sérieux !

Pourquoi ce nom Shaky Things  ?

Because it’s sexy, ça shake, ça danse, ça bouge.

Comment avez-vous découvert la musique ?

Grace à nos papas et nos mamans. (Céline Dion, JJ Goldman etc..)

Quand le groupe a-t-il commencé et à quelle occasion ?

Le groupe a commencé en 2016. C’était un délire, on avait l’occasion de faire une première partie au Volume à Nice, alors on a fait quelques compos. Sans prétentions, on pensait juste faire quelques concerts comme ça.

Quelles étaient vos influences à la base du groupe ?

Les influences sources du groupe étaient The Sonics , Jimi Hendrix, Jack White, Black Keys … 

Etes-vous intégrés à la scène Niçoise qui est très active ?

Bien sûr, on se connaît tous, c’est petit comme ville. Par contre y’a pas beaucoup d’endroits pour y jouer et c’est dommage..

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(Photo Buby Rey)

Quelles ont été les dates de concerts importantes ?

Les dates à Los Angeles, en Espagne, les potes de Lofish Records qui nous font jouer à Paris régulièrement, les bonnes soirées « d’Ave The Sound »…Mais elles sont toutes importantes !

Vous avez enregistré combien de disques ?

Pour le moment, deux EPs sortis chez « Ave The Sound ».

Comment êtes-vous arrivés sur « Ave The Sound » ?

On traînait avec Bebert (chanteur des Playboys ) au « Volume » à Nice, puis quand on a monté le groupe il leur en a parlé. On a fait une date organisée par ATS au Rat’s dans le Var, on s’est rencontrés et nous sommes entrés dans la famille.

Pourquoi Ave The Sound ?

Parce qu’ils font les meilleures tartes tatin du monde !

Vous sortez un nouvel EP « NO TOOLS AND GEAR ARE NEEDED » : il a été fait où, avec qui et quand ?

Alors pour cet EP, on a eu la chance de partir aux Etats Unis deux semaines. On a été invité par un pote qui habite là-bas. On a eu la chance d’enregistrer au Studio 606 (Dave Grohl) avec John « Lou » Lousteau, l’ingé son des Foo Fighters, c’était fou !! On a fait mixer l’EP par notre ami Joe Chester avec qui on a travaillé pour le 1er 45t.

Pourquoi ce titre ?

C’est un peu ironique, dans le sens où on a pas besoin d’artifices pour faire ce qu’on aime. C’est d’ailleurs pour ça qu’on a mis une femme en bikini sur une vieille Mustang en pochette !..

Pourriez-vous décrire le disque ?

C’est la teuf, c’est dansant, c’est fun, y’a un super son, faut l’acheter !

Qui a composé et qui écrit les morceaux ?

Ça part souvent d’une idée de Kevin ou de Tom, une fois qu’on a la base, on boit des bières et les morceaux se créent ! Pour les textes c’est une amie à nous, Annelore, qui nous les écrits en collaboration avec Kevin.

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(Photo Buby Rey)

Les textes : d’où vient l’inspiration ?

Ça parle surtout d’amour et de sexe m’voyez.

Comment se procurer le disque ?

Lors de nos concerts, auprès de nous trois, via le Bandcamp « d’Ave The Sound » et chez quelques disquaires en France.

Quel est pour vous l’importance de l’image ?

On accorde beaucoup d’importance à nos belles chemises repassées.

Etes-vous très présents sur internet ?

On essaye, on essaye !

Quels sont vos projets ?

Devenir les rois du pétrole ! Non.. jouer jouer, enregistrer des nouveaux morceaux, un album etc…

Y a-t-il des concerts prévus ?

Oui !

Le 17 et 18 Janvier, à L’Armony (Montreuil) et au Supersonic (Paris)

1er Février : Althérax (Nice)

13 Février : L’Harmonium (Bruxelles)

22 Février : De Nieuwe Anita (Amsterdam)

Et une ne tournée en Espagne en cours de préparation pour Avril et quelques Festivals cet été ! (A suivre sur Facebook)

 Le mot de la fin ?

Allez les bleus ! On cherche l’amour, l’amour en groupe.

 

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 https://avethesound.bandcamp.com/ 

 theshakythings@gmail.com