« Dan Fante est mort … et tout le monde s’en fout ! », c’est par ces termes que un article de presse annonça la nouvelle ! Et bien non tout le monde ne s’en fout pas à commencer par nous !
Né à LA en 1944, Dan Fante se servira son enfance et sa jeunesse pour ses premiers écrits : Rien dans les poches (Chump Change ) ou Régime sec (Short Dog : Cab Driver Stories from the L. A. Streets ) Dans ses textes il évoque ses expériences en tant que chauffeur de taxi, opérateur d’une plateforme téléphonique ou détective privé.
Mais Dan Fante fût profondément marqué par son père, le romancier John Fante et même si les les deux auteurs avaient des styles différents, ils furent tout les deux marqués par Los Angeles.
Dan Fante avait écrit un portrait de son père John, « Dommages collatéraux : l’héritage de JohnFante « qui explorait la malédiction familiale : l’alcoolisme. Et c’est en décidant d’arrêter de boire et d’accepter ce père si encombrant qu’il se lança enfin dans l’écriture à cinquante ans (pour info, il s’était tatoué le nom de son pére et ses dates de naissance sur l’avant bras droit). Ce proche de Bukowski avait alors écrit son premier roman « Rien dans les poches » qui fût publié en France chez Robert Laffont avant les USA.
C’est un écrivain athypique et adepte du roman noir qui vient de s’éteindre : non tout le monde ne s’en fout pas !