Deux livres viennent de sortir pour célébrer les deux festivals : « Punk sur la ville » de Alain Gardinier et « Massacre des bébés skaïs ou le festival de Mont de Marsan » de Thierry Saltet. Deux livres qui célèbrent ce qui fût la grande messe, un tournant culturel et qui vit une histoire se créer !
Les groupes donc, la première année, le seul festival ne dura qu’une journée et était surtout orienté pub Rock. On vit les prestations de Docteur Feelgood, Eddie and The Hot Roads, les Français de Little Bob Story ou encore de Shakin Streets (avec Louis Bertignac et Corinne Mariennau) mais aussi Jean Pierre Kalfon et Bijou et 1 000 spectateurs pour les applaudir.
L’année suivante ce fût du très lourd, en deux jours on vit The Clash, The Jam, Police (en formation à quatre avec le Français Henri Padovani à la guitare), The Damned ou encore les Maniacs (formation New Yorkaise avec le Français Henri Paul Tortosa ) mais aussi une grosse délégation Française avec Asphalt Jungle (le groupe de Patrick Eudeline), 1984, Little Bob Story, Strychnine ou encore les Lou’s. Le troisième soir un concert de Lou Reed permit aux organisateurs de ne pas perdre (trop) d’argent !
Dans le public on pouvait remarquer des personnalités comme Billy Idol, Siousxies ou encore Ian Curtis (futur chanteur de Joy Division). De l’avis de tous mis à part les Damned les prestations des groupes furent assez médiocres (notamment des Clashs, selon leur propres aveux) mais la réalité était là et Mont de Marsan allait changer les mentalités. Le plus drôle demeure encore comment la tranquille cité des Landes vécut l’arrivé des Punks dans la ville. Les anecdotes ne manquent pas et ce qui est sur c’est que 37 et 38 ans plus tard toute la ville s’en souvient.
Voilà c’est juste trois jours à Mont de Marsan, trois jours durant lesquels une nouvelle histoire s’est construite, trois jours qui ont permis à une majorité de découvrir autre chose et certains l’ont enfon écrit !