Vincent Bricks : L’interview

mardi 29 septembre 2015, par Franco Onweb

La rumeur court dans Paris : il y aurait une nouvelle petite merveille qui sévirait dans la capitale, son nom ? Vincent Bricks !

Avec plusieurs concerts remarqués à Paris (le Pop-in, les 3 Baudets..) le jeune prodige venu de Sète va rapidement se consacrer à la production et l’enregistrement de ses morceaux. Un mix parfait entre Arthur Lee, les Beach Boys ou Sparklehorse.

Rencontre avec un brillant artiste à l’accent du Sud !

QUI ES-TU ?

Je suis plusieurs personnalités à la fois : un inadapté de la vie sans musique, un androgyne, un mélange entre le "dandy-mod" et l’’indie beautiful loser",un hypersensible mélancolique obsessionnel qui vit dans la légèreté et l’insouciance bref un être contradictoire, paradoxal, spirituel pour qui la philosophie du « Carpe Diem » n’est pas étrangère...

TON PARCOURS ?

J’ai mis fin à une carrière juridico-politique pour me consacrer à la musique, j’ai eu plusieurs groupes presque toujours de pop ou d’électro pop. J’ai partagé mon temps entre enregistrements et concerts. 

La complexité du groupe avec ses batailles d’egos m’ont poussé à l’introspection musicale.

Après l’écriture de chansons dans ma ville ensoleillée de Sète, j’ai changé de décor en mettant le cap sur Paris, où les premiers concerts m’ont amené à de nouveaux arrangements.
D’une musique définitivement pop avec des accents noisy, je me suis projeté vers de l’anti-pop des plus dépouillés.

COMMENT DEFINIRAIS-TU TA MUSIQUE ?

Une musique mélancolique teintée, parfois, d’un brin d’optimisme.
La présence fondamentale d’une mélodie, d’un phrasé vocal, et d’un rythme qui ne se cachent derrière aucun arrangement ni effet de guitare :