Rudy le bassiste. J’ai débuté dans la musique très jeune. Pour l’anecdote j’ai passé un après midi dans la loge des Beatles à l’Olympia en 1964. J’ai formé mon premier groupe quand j’étais au lycée. Puis ,il y en a eu plusieurs successifs, dont Pick-Up dans les années 80, puis le plus important fut « Parachute » en 85, un groupe de rock avec Manu Chao au chant, Pascal Borne (futur Hot Pants et Kingsnakes Ndlr ) à la guitare et Gérald Coulondre à la batterie. Ensuite j’ai joué avec pleins de monde, et aucun dont je puisse avoir honte (rires) !
Gérald le batteur. J’ai commencé avec « Les Rock’n’Roller » et « Vince Taylor » puis j’ai remplacé Danny Mihm, la batteur des « Flamin Groovies » qui jouait dans les « Kingsnakes » à l’époque. Après j’ai joué avec beaucoup de groupes dont « Banlieue Est » », un groupe signé chez Pathé Marconi au début des années 80, puis PARACHUTE également, mais aussi avec des gens comme Chuck Berry et même les « Kinks » pour un soir.
(The Jones 2018 - de gauche à droite Thierry Jones (guitare), Rudy Serairi (Basse), Grégoire Garrigues (guitare), Fred Moulin (Chanteur) et Gerald Coulondre (Batteur) - Photo Dom R onnse)
Ça commence comment les Jones ?
R : A l’été 2010 quand on nous a proposé d’accompagner Chris Wilson pour un concert en Bretagne.
G : En fait Thierry Jones notre guitariste je le connais depuis l’époque où il jouait avec les « Bad Loosers » (Groupe mythique de la scène Parisienne Ndl r. On jouait souvent ensemble, on jammait dans les concerts, ce genre de choses.. Bref on m’a proposé de monter le backing band de Chris. Tout de suite j’ai pensé à Rudy pour tenir la basse et Thierry la guitare. On a fait ce concert avec Chris à la suite duquel il est rentré à Londres. Entre nous, ça l’avait vraiment fait. On tenait un rythmique solide. Du coup on a décidé de continuer…
R : Nous sommes donc les trois fondateurs du groupe !
Et ensuite ?
R : Tout de suite on a cherché un guitariste chanteur, et là, Laurent Ciron (Ex Dogs Ndlr ) nous a rejoint par l’intermédiaire de Thierry. On a joué avec lui pendant quelques années : on a fait quelques dates, un 45 t et le premier album.
(The Jones en concert de gauche à droite Thierry Jones, Laurent Ciron et Rudy Serairi - Photo Philippe Beranger)
Pourquoi ce nom, « The Jones » ?
R : On cherchait un nom et à puis à force tergiverser on a trouvé ce nom ! En hommage a Brian Jones des Stones, c’est aussi le vrai nom de Bowie… Il y a aussi un quartier chaud à New York qui porte ce nom. Un nom hyper répandu. En fait c’est un peu le Dupont anglais ce nom …. Par la suite on a découvert qu’il y avait plusieurs groupes qui se nomment THE JONES. Quand Laurent Ciron nous a quitté j’ai proposé que l’on s’appelle « the New Jones » pour se démarquer des autres. Et puis l’idée n’a pas fait son chemin. Rien de grave, à nous d’imposer notre nom. Et puis quand on écoute notre musique il n’y a pas de confusion possible (rire).
Vous vous formez sous quelles influences ?
R : Selon tout ce qu’on a pu écouter dans notre jeunesse. Et C’est très varié : les « Stones », « Deep Purple », « Led Zep », les « Beatles », les « Who », les « Pretty Things », « Marvin Gaye », « InMates », « J Geils Band », « MC5 » …. Le rock des années 60 et 70 ! Mon premier concert c’était « Doctor Feelgood » à la fête Rouge à la Villette. J’avais 14 – 15 ans et franchement ça te marque ! On a tous nos influences mais ce qui nous rassemble c’est le le Blues, le Rythm’n Blues, le Rock’n’Roll …
G : Le Rythm’n blues c’est quelque chose qui m’a marqué très jeune. Si j’ai voulu faire de la musique c’est vraiment grâce à ça !
Vous avez joué où durant cette première période ?
R : Pendant la première période de THE JONES… Au Gibus Café, au QG à Oberkamf, au Supersonic à la Bastille, au Chinois à Montreuil et puis beaucoup de dates en province : Roannes, Saint Etienne, Stasbourg, Bourges, Chinon…entre autres, en Bretagne beaucoup …
G : A Blois aussi, on a fait un super festival là-bas !
Vous jouiez quoi à l’époque : des reprises, des compos ?
R : Les deux !
Quoi comme reprise ?
G : Des « Flamin Groovies » : Slow Death, Shake some actions, Teenage head … Des « Inmates » : Dirty Water …« Dr Feelgood » : Back in the night…. En fait toutes les reprises que l’on fait toujours d’ailleurs, ont un lien avec le groupe. Ça nous vient soit des gens avec lesquels on a joué, soit des gens que l’on a côtoyé !
C’est énorme ?
G : Par exemple on reprend Shakin all over de « Vince Taylor » parce que j’ai joué avec lui pendant trois ans. Même si lui ne l’a pas composé ça reste en France son morceau de référence.
R : « Doctor Feelgood », on a tourné avec eux. On a fait leurs premières parties, entre autres, au Théâtre de Rutebeuf à Clichy au milieu des années 80.
G : Pour les « Inmates » c’est parce qu’on a accompagné « Bill Hurley » leur chanteur pendant sa période solo. On reprend aussi un titre des « Kinks » : I need you, parce que j’ai joué avec eux à l’occasion d’un show case, un grand moment !
(Thierry Jones, guitariste - Photo Philippe Beranger)
R : On a une « carrière » assez longue : on a joué avec pleins de gens différents. Par exemple j’ai joué avec Hugues Auffray, l’idole de mes huit ans (rires). Franchement quand tu es sur scène à jouer « Santiano » avec lui, devant 1000 personnes qui chantent la chanson par cœur du début à la fin, tu as les poils qui se dressent (rires).
Quand on vous voit jouer, on a l’impression que chez vous c’est naturel, vous prenez un grand plaisir comme si il n’y avait pas d’enjeu, juste le plaisir de jouer alors que vous avez un énorme Background ? Vous êtes un peu le all rockstar Parisien non ?
R : ahahah !!! Gérald, nous le dit souvent : « on est là uniquement pour se faire plaisir les gars ! ». On a passé beaucoup de temps sur les mixes du nouvel album. On a vraiment voulu arriver à ce qu’on voulait parce qu’on veut juste se faire plaisir et bien. Tu as raison, le seul enjeu c’est ça… se faire plaisir.
G : L’enjeu c’est aussi de donner du plaisir aux gens devant lesquels on joue.
(Rudy Serairi Bassiste - Photo Philippe Beranger)
Mais aujourd’hui vous n’allez pas sacrifier vos vies de familles et professionnelles ?
R : Il y a forcément une part de sacrifices par rapport à ta famille, parce qu’on part en tournée plusieurs jours consécutifs, les nombreuses repets, les nuits de studios d’enregistrements et de mix. Si la demande s’amplifie on saura s’adapter par rapport à nos vies de familles, on a suffisamment de bouteilles pour ça
G : En même temps on a envie de jouer. En concert , ça nous fait vraiment plaisir de voir des gens heureux, en face de nous.
Quand on vous voit jouer, on remarque vos qualités de musiciens et ce plaisir de jouer.
R : Tu parles de nos qualités de musiciens, merci beaucoup. On a tous accompagné tellement d’artistes différents que notre technique vient de là, beaucoup de pratique, et beaucoup de scène …
G : Encore une fois on se fait plaisir !!! On joue ce qu’on a envie de jouer sans aucune concession. Là on accompagne pas quelqu’un. Quand l’un d’entre nous propose un nouveau morceau, il doit faire l’unanimité. On creuse le sujet jusqu’à ce qu’il sonne vraiment, , sinon poubelle ! (ahaha)
Revenons à votre histoire : il y a qui sur ce premier 45 t en 2013 ?
R : Le trio de base avec Laurent Ciron. Il y a aussi des intvités. On a de bons potes qui viennent en toute amitié compléter les habillages. Sur ce disque il y François Forestier au piano, Cedric Richard et Richard Blanchet aux cuivres. Il y a aussi Jean Jacques Milteau et son harmonica (j’ai joué avec lui pendant huit ans dans sa période Rock’Blues). Ensuite après ce « super 45T » 30cm, on a enchainé les enregistrements en vue du album.
(Gérald Coulondre - Photo Dom Ronsse)
Justement c’est là où ça se complique ?
G : Laurent Ciron nous accompagné jusqu’à l’album, qu’il a enregistré avec nous. Et puis il nous a lâché juste après, en pleine promotion. On trouvait des dates qu’il ne pouvait pas assurer par manque de dispo. Ça a fini par poser un vrai problème. On lui a posé la question, et il a fait le choix de partir.
On s’arrête un moment sur ce premier album : il y a des compositions et des reprises ?
R : Il y a deux reprises dont « Wait » du J Geils band
G : C’était un de mes groupes favoris !
Qui compose ?
R : Un peu tout le monde, et on chante tous !
Votre album était sorti chez Closer (Label mythique Havrais Ndlr) ?
R : Le CD était sorti depuis peu et ils nous ont proposé de le sortir en vinyle. Ils se sont occupés du pressage du vinyle et de sa distribution.
En 2015 quand l’album sort, vous vous retrouvez donc en trio ?
R : OUI. On décide alors de continuer (on était en pleine promotion). On va même faire le clip à trois qui deviendra un teaser avec les extraits de trois titres de l’album. Pendant une année on a répété à trois…
G : On essayait des gens (guitariste, chanteur, et aussi une chanteuse)….
R : Paul Solas, par exemple, a fait un passage chez nous comme chanteur guitariste pour quelques concerts, Mark Loyd aussi …
G : En 2016 on nous propose une date pour la fête de la musique dans le 77. Le programmateur nous voulait vraiment. Donc on s’est dit : « on la fait et on va tous chanter ». Bref je me suis collé à apprendre les titres de Laurent Ciron. Rudy et Thierry ont chanté eux aussi des titres et comme je connaissais Grégoire Garrigues (guitariste très reconnu de la scène parisienne Ndlr ) depuis longtemps, et que c’est un ami, je lui ai proposé de venir tenir la deuxième guitare avec nous.
(Grégoire Garrigues ; guitariste - Photo Dom Ronsse)
Donc Grégoire arrive avec sa guitare et sa grande expérience ?
G : Il était intérimaire à la base (rires) Puis il a arrêté certains de ses projets parallèles suite à l’arrivée de Fred Moulin (ex Cherokees et Monotones Ndlr ) notre chanteur. Et là, on prend une autre dimension. En fait Fred nous connaissait à peine, on a fait un essai au local de repet et ça a parfaitement collé. D’un coup on a pris une vraie couleur : le son spécifique d’un groupe c’est avant tout la voix. Avec lui on vraiment trouvé un son.
R : Après 2/3 jam avec Fred, Thierry reçoit une proposition de Henri Padavoni (Grand guitariste Corse, qui a joué notamment avec « Police » et qui est toujours membre des « Flying Padovani’s » Ndlr). Le film (Rock’n roll of Corse Ndlr ) qui lui est dédié vient de sortir, et il nous propose de jouer pour la soirée de présentation presse au Divan du Monde. On avait pas encore répété avec Fred, qui nous demande quand peut on répéter avec lui. On a pas le temps Fred ! C’est demain le concert (rires). Il a bossé/répété avec le disque : on a joué cinq titres à l’arrache. Ca c’est super bien passé ! C’était en septembre 2016.
https://www.youtube.com/watch?v=_fnxmEnyZPc
Et là vous repartez à cinq. Vous n’avez pas eu envie d’ouvrir encore plus votre son avec un piano ,
R : C’est déjà compliqué à cinq, alors à six… Il faut une place en plus dans le camion (qu’on a pas) une chambre d’hôtel en plus, du matos en plus, etc …
G : Le jour où nous en aurons vraiment besoins, j’ai un pote « Simon Eliott » un anglais grand fan de « Jerry Lee Lewis » avec lequel je avec lequel je travaille sur différents trucs, et qui se fera un plaisir de nous rejoindre.
R : On a déjà joué avec lui et « Daniel Jeanrenaud » des « Kingsnakes » pour un concert au Piccolo à St Ouen.
On parle maintenant de « Silver Face » votre nouvel album ?
R : On voulait retravailler avec Vincent Perrot, qui avait déjà mixé notre premier Album « First Shot ». Il est à la fois mixeur et réalisateur. On a finalement choisi les studios mythiques de « Vogue » à Villetaneuse, et sommes entrés en studio début décembre 2017.
G : On y est resté quatre jours. Le temps de faire toutes les rythmiques, les voix lead, les chœurs et quelques re-re de guitares.
R : Quand tu répètes bien avant, ça va vite !
13 titres avec deux reprises, comme d’habitude
R : Comme d’habitude… My Way (rires) !
G : Une reprise de Chuck Berry ! Il était mort dans l’année et comme je l’avais accompagné j’y tenais vraiment. Et aussi « Looking for fox » de Clarence Carter un guitariste de Blues, aveugle, dont je garde en mémoire un concert extraordinaire au théâtre Rutebeuf. Ce titre, d’ailleurs, a failli ne pas être conservé sur l’album. Aujourd’hui il est de ceux qui plait le plus. Comme quoi….
Musicalement ce qui frappe sur ce disque par rapport au premier, c’est que là vous avez un son plus rythm’n blues, plus musique noire. Vous êtes d’accord ?
R : Je suis d’accord, mais c’est venu naturellement. On ne l’a pas calculé. C’est dû, selon moi, à l’arrivée de Fred qui a une voix qui groove, et nous, on est très à l’aise avec ce son.
G : Ce sont aussi nos racines, comme je l’ai déjà dit. Le Rythm’n Blues, c’est ce qui m’a toujours plus. « Otis Redding », les « Stones », les « Pretty Things », ce genre de choses.
C’est très naturel chez vous ce son ?
R : Ce « son » nous parle quand on est tous ensemble. Ce qui est important dans ce disque c’est que l’on existe vraiment à partir du moment où nous sommes ensemble. Il faut servir la chanson, servir le chanteur, servir le groupe. On est un peu comme des abeilles dans une ruche : pour avoir du bon miel il faut que tout le monde donne le meilleur de soi.
Tout le monde a composé ?
R : Oui sauf Gérald, il va falloir qu’il s’y mette (rires). Pour t’expliquer comment ça se passe c’est assez simple : « SHAKE » par exemple, on a fait une petite résidence de trois jours chez moi à la campagne. J’avais ce riff, on l’a fait tourner et chacun a amené son truc.
G : « Sid Vicious », c’est Fred qui avait bricolé un truc. Il nous l’a amené, et là encore on l’a fait tourner en répétition et ça a donné ce titre à la fin.
Toujours en anglais ? Je sais vous allez me dire que tout les disques que vous écoutez sont en anglais, vous voyez je fais la réponse (rires)
R (rires) : C’est exactement ça mais aussi c’est le son. Si tu écoutes du rock en Portugais par exemple ce n’est pas pareil. Le Français est une langue latine et ça passe moins bien avec ce son.
(Fred Moulin, chanteur - Photo Dom Ronsse)
Ils parlent de quoi vos titres ?
R : Ils ont du sens. Par exemple « Bosque redondo », ça parle des tribus Navajos, les indiens d’Amérique. Un peuple pacifique et écolo avant l’heure, qui a été massacré par les colons anglosaxons. J’ai donné le thème et la musique à Fred et il a écrit ce texte.
G : Sid vicious », c’est aussi un texte de Fred, qui tourne autours d’une discussion entre Sid Vicious et Iggy Pop qui lui avait la tête hors de l’eau à l’époque, et qui lui a dit : « do you want a be a man ? ».
R : « Twenty Seven », c’est un texte de Grégoire. Un hommage au club des 27. A tout ceux qui sont morts à 27 ans comme Jim Morrison, Jimmy Hendrix ou encore Brian Jones… et dernièrement Amy Winehouse… Les thèmes de nos chansons sont assez variables.
Il sort chez qui ?
R : On a notre propre label : « Mortel Records » et la distribution est assurée par « Bonzaï Music ».
Vous avez déjà été à l’étranger ?
G : On part jouer à Bruxelles et à Lièges en février. On l’a fait avec d’autres groupes mais pas avec celui-là. Ce sera une première.
Quels sont vos projets ?
R : On joue à la « Dame de Canton » le 4 octobre, et ensuite dans le Finistère, une date à Paris au QG le 9 novembre et une grosse tournée en février-mars est en train de se monter.
(The Jones en concert - Photo Phillipe Beranger)
Vous en attendez quoi de ce disque ?
R : De jouer, de rencontrer des gens, de partir sur la route.
Je pense que vous faites une des rares musiques que tout le monde peut apprécier : le Rythm’n Blues ?
R : C’est une musique qui réunit tout le monde et qui déplace un public assez large. En fait j’ai l’impression que notre disque pourrait être la programmation de « Radio Caroline » (mythique radio libre des années 60 au large de l’Angleterre Ndlr). Il y a des styles différents sur notre disque, mais ça reste toujours marqué par le Rythm’n Blues avec parfois du Country Swing ou du Rock Garage.
Autre marque du groupe : les visuels ?
R : Nous tenons à féliciter et à citer Philippe Béranger qui fait toutes nos photos et qui est sur toutes nos dates. La photo de la pochette a été faite entre deux séances au studio. On est sorti et il a pris cette photo avec la ligne à haute tension au dessus de nos têtes. C’est aussi pour ça qu’on a réalisé notre clip devant un transformateur haute tension. Être raccord avec la pochette.
Votre clip qui marche bien !
R : Oui il y a beaucoup des vues et des likes. On veut citer aussi Thomas Korbert, encore un ami, qui a réalisé et monté ce clip, sachant que cela c’est fait à l’arrach’.
Vous allez essayer de faire des grosses premières parties ?
R : On en rêve ! Et on fera le nécessaire pour que ça se fasse.
G : On devait faire la première partie des « Flamin Groovies » à Caen au Cargo. Mais Cyril Jordan, le leader guitariste du groupe, a eu des problèmes de santé et la tournée a été annulée.
(Les Jones en studio - Photo Philippe Béranger)
Il sort en vinyle cet album ?
R : Oui prochainement. Et pour la première fois il sera distribué sur toutes les plateformes numériques.
Cette fois la formation est stable ?
G : Oui totalement. Tout le monde est motivé et de nouvelles compos sont en cours.
Mais qu’est-ce qui vous manque pour passer au stade supérieur ?
G : De la promotion et aussi un tourneur. Pour l’instant on joue dans des endroits très différents qui ne payent pas très bien, et je pense que pour un tourneur prendre un pourcentage sur pas grand-chose cela n’est pas très intéressant. Il nous faut un tourneur prêt à mettre la main à la pâte pour le groupe, et chercher des concerts.
R : On se considère comme des artisans qui font de bons produits mais que l’on ne trouve pas en Grande Distribution. La qualité n’a rien à voir avec ça. Nous sommes peu visibles mais ça va venir …
Et le prochain single ?
R : Pas sûr qu’il y en ait un ! C’est pas le format recherché aujourd’hui. Avec le téléchargement les gens peuvent acheter titres par titres, et nous verrons alors lesquels sont les plus achetés.
Quels disques vous donneriez à des enfants pour les amener vers la musique ?
R : Les Beatles, incontournables. Parce que c’est ce qu’il y a de plus large en terme de sons et de compositions : ils couvrent un large champs sonore. Merci Georges Martin
Et pas les Jones ?
R : D’abord les Beatles pour les bases… et ensuite les Jones (rires)
G : Moi j’aurais répondu The Jones en premier ! (rires)
Le mot de la fin ?
R : Venez nous voir, vous passerez un bon moment ! On sera à la Dame de Canton le 4 Octobre. C’ est un lieu surprenant, charmant. Une jonque chinoise du XVIII et qui sonne comme à l’intérieur d’un instrument. Ce sera une chouette soirée !
Album « Silver faces » le 4 octobre
https://idol.lnk.to/Silver_Faces
En concert à la Dame de Canton à Paris le 4 octobre
www.http://thejones.e-monsite.com