Sovox, rencontre avec un trio rock marseillais

mercredi 26 juin 2024, par Franco Onweb

Sovox est la nouvelle signature du label marseillais Lollipop.Le trio est l’un des groupes qui démontrent de la, très, bonne santé, du rock marseillais. Largement inspiré par la musique des années 90, Sovox vient de sortir un EP pleins de fougue et d’énergie. A l’écoute de celui-ci, j’ai eu envie d’en savoir plus et j’ai donc posé quelques questions à Nassim, Vicenzo et Nathan de Sovox.

Qui êtes-vous ?

Nous sommes SOVOX.

Sovox
Crédit : Louis Lantheaume

Présentez-vous musiciens par musiciens

Salut moi c’est Vicenzo je fais de la batterie.

Moi c’est Nathan je fais de la guitare et moi c’est Nassim je fais de la basse. Nous chantons tous.

Pourquoi ce nom Sovox ?

Il est venu naturellement à la création du projet, son origine reste secrète.

Quel a été votre parcours en musique pour les uns et les autres ?

Vicenzo : J’ai commencé la batterie à l’âge de 15 ans, le chant est venu plus tard quand j’ai créé SOVOX en 2016.

Nassim : J’ai commencé par la guitare avec mon oncle, quand j’avais 13/14 ans, qui lui-même est un guitariste de jazz. La basse, quant à elle, est venue plus tard !
Nathan : J’ai commencé à faire partie d’un groupe de Blues à l’âge de 9 ans. J’étais au chant. Et c’est à l’âge de 17 ans que j’ai commencé à enfiler ma guitare sur scène et revendiquer ma passion pour le rock garage et tout ce qui gravite autour. Je suis passé de projet en projet jusqu’à rencontrer petitou en 2021.

Quand le groupe a-t-il commencé et à quelle occasion ?

Vicenzo : J’ai toujours voulu avoir un groupe de rock, la formation actuelle date de 2021, le power trio insuffle une réelle nouveauté dans les compositions du groupe.

Quelles étaient vos influences à la base du groupe ?

Vicenzo : J’ai commencé à aimer le rock avec des groupes comme Kasabian, les Red Hot, Nirvana… Mon amour pour le son garage est venu un plus tard, en jouant. On aime les compositions bien tranchantes.

Nathan : C’est un mélange d’influences assez diverses mais convergentes à la fois. Mon appréciation du live, je la tiens de groupes comme Osees, Ty Segall, Together Pangea… L’idée est d’axer notre performance sur l’énergie et l’expérience cathartique du volume. Cependant, si on parle d’écoute, j’apprécie autant Nino Ferrer que Country Teasers ou Being Dead. Le spectre est large.

Quelles ont été les dates de concerts importantes ?

Les dates à retenir du groupes sont : La Fiesta des suds 2019 Rockstore (Montpellier) 2019 Le Petit Bain (Paris) 2022 La boule Noir ( Paris) 2022 L’usine (Istres) 2023.

Crédit : Louis Lantheaume

Vous êtes de Marseille : comment va la scène rock locale ?

Vicenzo : De mieux en mieux, on est une grande famille.

Nassim : Marseille devient pour nous la Capitale du Rock , de plus en plus de groupes sortent leur épingle du jeu, on sort, on tourne… À Marseille, nous avons la chance d’avoir des lieux ouverts à tous, qui nous permettent de proposer et défendre des projets. Je peux citer l’Intermédiaire géré par l’incroyable Anaelle Loze, le Leda Atomica, le Molotov, et j’en passe. Des événements incroyables ont lieu, des assos naissent afin d’organiser des concerts comme « Course Pousuite » le nom d’orga de Clément le batteur de Avenoir et Délicieux Enfant et de moi-même. C’est important pour nous, car de plus en plus de groupes veulent venir jouer à Marseille ! Nous avons un public incroyable et toujours de la partie.

Vous êtes passés d’un duo à un trio pourquoi et comment ?

Vicenzo : À l’origine, j’ai créé le groupe en jouant avec Charles de Technopolice, Avenoir et La Flemme. Il est parti en 2021 pour créer d’autres projets. J’ai rencontré Nathan et Nassim dans la foulée et je leur ai proposé de venir faire le rock avec moi.

Vous avez enregistré combien de disques avant ce Ep ?

Il y en a deux en réalité. 1 : Who Am I ? (2018) « sur bandcamp » 2 : Ferocity (2022).

Vous sortez un nouveau EP : il a été fait où, avec qui et quand ?

Il a été enregistré fin 2022 a Maison sauvage studio. Il a été enregistré par Lucas Martinez et Simon Granier. Mixé par Lucas Martinez et masterisé par François Fanelli.

Pourriez-vous décrire le disque ? Votre disque a un son très américain : est-ce voulu ?

Vicenzo : C’est vraiment le premier jet de notre nouvelle formation. Pour le côté américain ce n’est pas forcément voulu, mais Nathan a tendance à donner ce côté-là.

Nathan : C’est un EP qui illustre la nouvelle aire de SOVOX. C’est le premier opus sur lequel nous sommes tous les trois et il représente une transition. Il annonce la couleur pour la suite et nous avons très hâte.

Qui a composé et qui écrit les morceaux ? Y a-t-il des invités sur l’album ? Si oui qui et sur quel titre ?

Au niveau des textes c’est principalement Nathan et Vicenzo, pour le reste on fait tout ensemble. Aucun invité.

Les textes : d’où vient l’inspiration ?

Vicenzo : Les textes de cet EP n’ont pas forcément de suite logique, ça parle de pleins de choses comme : les relations toxiques, le manque amoureux, la persévérance, d’anxiété… Des tribulations très personnelles finalement.

Crédit : Louis Lantheaume

Nathan : J’aime écrire de façon automatique, quitte à trouver du sens par la suite. Je n’aime pas trop les paroles explicites, je ne me sens pas à l’aise avec le 1er degré. Lorsque je m’y essaie je ne me reconnais pas dans ce que j’écris. Les thèmes sont variés et libre à interprétation. J’y ai peut-être donné un sens mais je préfère lorsque les gens se les approprient. La finalité c’est avant tout le partage.

Comment se procurer le disque ?

Vous pouvez le trouver chez Lollipop Music Store ou sur notre merch en concert.
Quels sont vos projets ?

Un album est en préparation et une tournée est prévue pour le mois de novembre.

Y a-t-il des concerts prévus ?

Oui nos prochaines dates sont : 4 Juillet Spot place à Hossegor. 5 Juillet Deux ex machina à Bordeaux. 13 Juillet au Molotov à Marseille avec Crocodiles.

Le mot de la fin !

Marseille, Le Rock.

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