Pourriez-vous vous présenter ?
Nous sommes un groupe rock-pop constitué de 6 membres, de banlieue parisienne.
Comment est né le groupe ?
Une histoire d’amitiés, de mondes parallèles…qui ont fini par se croiser step by step…nous
avons démarré sous une 1re mouture en 2009. 4 des 6 membres du groupe sont là depuis
l’origine.
Qui sont les membres du groupe ?
Bérengère Jullian (chant & claviers), François Jacquot (guitares & chant), Christian Vallée
(guitares & claviers), Christian Bouchard (guitares), Renaud Camiglieri (basse), Jean-Jacques
Pauthe (batterie)
Comment définiriez-vous votre musique ?
Evoquer ce que l’on fait …l’exercice est toujours compliqué ! Disons : en quête constante de
climats incandescents…aériens, le besoin toujours urgent d’injecter de l’émotion dans tout
ce que l’on compose et exécute ! Nous n’avons pas de drapeau à porter, mais pourquoi pas
évoquer un forme de rock atmosphérique
Quelles sont vos influences ?
Il y en tant… Des divergentes comme des convergentes entre nous 6 ! A titre d’exemple :
Réno notre bassman vient de la sphère prog métal – qui n’est pas vraiment la came du
groupe…, et pourtant dès son arrivée au sein de Spamjam nous avons tout de suite parlé le
même langage ! Pour le reste : en voici quelques une en pâture : Radiohead, Blondie,
Talking heads, B 52’, Stranglers, Cure, Arcade Fire, Damon Albarn dans tout ce qu’il
entreprend … Et puis évidemment les monstres sacrés des 60’/70’ : le Floyd, Bowie, King
Crimson, entre autres.
De quoi parlent vos textes ?
Nos lyrics sont en anglais – idiome qu’on le veuille ou non plus facile à manier par rapport à
l’écriture pop-rock. Nous avons longtemps parlé de choses plutôt sombres, intimes, pour
aller davantage aujourd’hui vers quelque chose de plus narratif, quoi de mieux qu’une
histoire à raconter ?
Ou avez-vous joué ?
Gibus, Trois Baudets, Scène Bastille/Badaboum, La Machine, le Cabaret Sauvage…quelques
scènes officielles lors des fêtes de la musique, quelques petits festivals aussi…
https://www.youtube.com/watch?v=ZmoXmurOE_M
Vous avez sorti un premier EP en janvier, pouvez vous le décrire ?
Tout simplement basé sur les 5 compos qui nous semblaient les plus abouties et les plus
complémentaires à ce stade : de l’aérien, de l’entertainment, de l’intime…servez-vous ! Nous
l’avons enregistré au 7e Ciel, studio situé à Issy les Moulineaux, où nous avons nos
habitudes. Il s’appelle Our Day One, petit clin d’œil à notre vie de groupe, comme un
démarrage, une naissance.
Quelle a été l’évolution du groupe depuis ?
L’idée est de se mettre en position de retourner en studio le plus rapidement possible, car
nous avons de nombreuses compos en attente. Nous voulons bien faire les choses, et
prenons aujourd’hui le temps de rentrer dans le détail, pour ne rien laisser au hasard le
moment venu. Les uns et les autres sommes assez exigeant musicalement, et cela nous fait
progresser. Cette envie d’y retourner est d’autant plus forte que nous ne sommes pas
pleinement satisfaits des mix de notre premier EP. Et puis il faut sans cesse trouver des
scènes de concert. Notre année passée nous rend plus performant aujourd’hui, avec un
répertoire varié, et étoffé. On veut faire bouger les gens en même temps que les emmener
dans notre univers SpamJam.
Comment cela se passe t’il sur scène ?
Peu de bla-bla en live, nous essayons de booster l’intensité de nos chansons, avec des
enchainements les plus elliptiques et concis possible entre chaque. Notre chanteuse
constitue un peu le contrepoint scénique des 5 mecs qui envoient le son. Bérengère flotte
au-dessus par sa voix et ses vibrations.
Quelle influence a sur votre musique le fait d’être Français et d’habiter à Paris ?
Sur le fait d’être français ? Le rapport à l’anglais paradoxalement : on soupèse les mots de
manière différente, impliquée et distante à la fois…Quant au fait de vivre à Paris, cela se
résume à plus d’occasions de sorties, de découvertes, de rencontres sur le plan musical et
artistique en général – rien de bien original dans tout ça
L’importance d’internet et des réseaux sociaux pour votre promotion ?
Forcement primordiale quand on s’auto-produit et qu’on a ni label, ni agent, si besoin est de
préciser, car nous cherchons… Nous sommes ouverts à toute proposition dans ce domaine !
A quand un album ?
On fait tout pour ça en vue de mi-2016, et nous sommes dans les clous, les compos étant là.
Quelles sont vos ambitions pour le groupe ?
Aller le plus loin possible. Il n’y a pas d’âge quand la musique plait aux gens.
Quels sont vos projets pour le groupe ?
Le futur album et un maximum de scènes bien équipées. Nous sommes 6, ce qui nous
contraint pour jouer dans de petits lieux. Et puis nous travaillons toujours sur un projet vidéo
en support de notre musique.
Le mot de la fin
Come to us