Peux-tu te présenter ?
Je suis un artiste solo, autoproduit, la création me passionne par-dessus tout et même si mon travail est très personnel, j’essaie de fonctionner avec une dynamique de groupe… Je trouve excitant d’imbriquer des influences et des univers différents, en plus de s’enrichir mutuellement, ça a le mérite de créer une alternative à l’imagination.
Quel est ton parcours musical ?
Je me concentre sur mes projets depuis un 1er album en 2017 , à cette époque je me reconnecte avec la musique et les musiciens de la scène locale. J’ai débuté avec des groupes de reprises, puis le début des premières créations début 2000 et puis un long long break, histoire de regarder mes enfants grandir.
Quelles sont tes influences de base ?
La musique anglo-saxonne dans le domaine du rock et de la pop dans un premier temps, un background général assez banal pour mon adolescence, puis au fil des années l’ouverture à toutes sortes d’artistes et de musiques, en ce moment par exemple je sors d’une période où se sont croisés pêle-mêle Benjamin Clémentine, L.A Salamé ou Kamasi Washington, il y a peu, j’ai découvert Wassailer .
Quel a été ton parcours discographiques jusqu’à ce nouvel album ?
- Les voyages en kaléido (Septembre 2018) Album 10 titres
- Club underground #1 (Dec 2019) EP 5 titres
- Juste pour voir (Dec 2020) Album 8 titres
Avec qui as-tu joué ?
Avant mes projets solo quelques collaborations notamment sur des musiques électro (The Supernal, Marquees). Je faisais les lignes de chants et autres paroles, principalement en anglais. Quelques trucs rock avec Mika Riffaut qui a depuis tracé sa route avec la Brigade du kif, et d’autres choses avortées.
Tu sors un nouvel album « juste pour voir », comment peux-tu le décrire ?
Une pop qui emprunte aux sonorités du jazz et du rock, avec de longues plages instrumentales, du coup je le qualifie aussi de progressif ! Bref la notion de style du coup ça m’échappe !
Tu l’as fait où et avec qui ?
Enregistré à Perpignan au studio Blackbird de Sylvain Philipon, un ingé et réalisateur talentueux Les musiciens du projet viennent d’horizons divers et ont chacun leur formation ou projet
Niko Sarran / Batterie
Philippe Panel / Basse & contrebasse
Rémi Ploton / Piano & autres synths
Gary Haguenauer / Guitares
Alex Augé / Saxophone ténor & soprano
2 musiciens additionnels (Roland Gallina, Mathias Coste) sur 3 ou 4 morceaux pour une section trombone, sax et trompette.
Comment pourrais-tu décrire tes textes ?
Lapidaires.. .Des fictions qui préfigurent de manière symbolique le cours de ma vie… Du coup je ne suis renseigné sur ce qui m’arrive qu’après coup !
Tu sors un nouveau clip : peux-tu le présenter ?
Un truc très narratif et cinématographique. l’enjeu c’était un peu « comment capturer un état méditatif ? »… l’idée aussi selon laquelle, selon moi, la perte d’identité est nécessaire à la création…l’exact inverse d’une quête…d’où l’idée du masque qui recouvre tout trait. Visuellement un gros clin d’œil à Bowie aussi.
Quels sont tes projets ?
Produire un 2d clip, jouer ce projet en live. Une live session a été enregistrée, je sortirai ça par épisode. Je suis aussi en ce moment sur la compo de nouveaux titres, peut être un album concept…des choses différentes.
Comment vis-tu la situation actuelle et qu’en penses-tu ?
Je n’y pense plus…Pour ce qui est de l’isolement je suis rompu à l’isolement, no prob et pour ce qui est de l’avenir , il est déjà inscrit quelque part, personne ne nous empêche d’aller à sa rencontre.
Le mot de la fin ?
Fin de l’interrogatoire