Je viens de Nantes où je suis né en 1967. Une belle année … plein d’albums splendides : le Velvet Underground, le premier Pink Floyd, Love… des disques qui m’ont influencé par la suite …
Ça commence comment la musique ?
Vers l’âge 15 ans, j’ai commencé à gratouiller sur une petite guitare qui appartenait à la famille. Feu mes parents travaillaient plutôt dans le soin, pas trop passionnés de musique, malgré une amitié furtive d’un soir avec Leonard Cohen sur l’île grecque d’Hydra avant ma naissance lors d’un séjour estival au début des années 60. J’avais un frère et une sœur aînés qui m’ont permis de découvrir des artistes des années 60, 70 et 80, notamment les Clash qui m’ont beaucoup marqué par leur son rêche et dur. Ensuite, grâce à des copains qui avaient aussi des aînés, j’ai découvert trois disques marquants, j’étais alors en quatrième : « Crocodiles » de Echo & the Bunnymen, « Kings of the Wild Frontier » de Adam & the Ants » et « Remain in Light » des Talkings Heads. La musique, à partir de ce moment-là, a pris une grande importance dans ma vie !
Tu montes alors un premier groupe ?
Oui, c’était un groupe New Wave qui s’appelait « Requiem », un groupe de lycée éphémère… Ensuite, mon deuxième groupe a eu ses heures de gloire dans la région nantaise et en Bretagne : « Picasso y Los Simios ».
C’était en quelle année ?
En 1986, une première formation à deux basses/batterie, puis Luc Rambaud (clavier) nous a rejoints en 1987. Il y a eu plusieurs formations pour ce groupe … Notre principale influence c’était les Woodentops (groupe indie pop anglais des années 80 Ndlr ). Nous avons donné énormément de concerts dans l’Ouest, dans le Sud-Ouest et jusqu’à Barcelone et également aux Transmusicales de Rennes en 1988. Par la suite nous avons enregistré une démo à Bordeaux durant l’été 1988 avec Paco Rodriguez (guitariste du groupe Gamine Ndlr ), démo qui nous a permis de tourner pas mal (une centaine de dates sur une année) … Nous jouions aussi bien sur les plages à Royan, La Rochelle, ou Biarritz, que dans des discothèques obscures, des camps de nudistes, ou des bistrots de villages bretons. Nous avons fini la tournée dans le festival « Grazia » à Barcelone ….
Vous avez fait quoi après cet été ?
Nous avons continué à tourner un peu partout avec une date importante à Nantes, à l’Olympic (grosse salle de concert de Nantes Ndl r) qui s’appelait le Majestic à l’époque. Il s’agissait de la première partie de Noir Désir sur leur tournée « Veuillez rendre l’âme… » avec également les Italiens de Litfiba.
(Picasso Y Los Simios en 1988 de gauche Eric Deleporte, Patrice Gerard, Yves Bolo et Luc Rambaud - Droits réservés)
Ce concert a eu une grosse importance pour vous ?
Oui, nous avons été remarqués par Giorgio Cannelli (sonorisateur de Litfiba) qui nous a proposé un enregistrement d’un CD deux titres dans son studio en Italie près de Rimini en 1989 : une magnifique expérience sur le plan artistique.
Vos influences avaient évolué ?
Un peu… toujours des batteries rapides/saccadée, des guitares acoustiques et un son très épuré, on commençait vraiment à trouver notre style. La guitare acoustique a toujours été le liant indispensable dans mon travail. Après le retour d’Italie j’ai arrêté tous les groupes parce qu’entretemps j’avais monté plusieurs projets en parallèle (dont un avec l’actuel Popincourt ) … J’étais épuisé et je commençais ma troisième année aux Beaux-Arts, cela me prenait beaucoup trop de temps. À cette époque, j’étais très proche de Dominique A qui venait d’arrêter son groupe John Merrick avec qui on avait partagé quelques scènes et on se retrouvait tous les deux régulièrement pour écouter nos nouvelles maquettes. Il commençait à réfléchir à sa direction musicale. J’avais fait quelques guitares pour lui dans un local. C’est à cette époque que j’ai également croisé Christian Quermalet qui jouait dans Les Tétines Noires … Dominique A voulait sortir un vinyle autoproduit, moi je commençais à désespérer concernant les sorties de disque. Avec Picasso Y Los Simios nous avions enregistré quatre K7 (4 titres) et rien n’avait abouti alors que nous avions de la matière pour sortir un album entier ! Il n’y avait pas vraiment de label en France pour nous : on s’intéressait à ce qui venait d’Angleterre : Sarah Records, 4AD, Creation, Felt, Pales Saints...
Et comment ça repart ?
Dominique travaillait sur son disque, j’ai rencontré à cette époque Vincent Chauvier (futur dirigeant du Label Lithium Ndlr ) qui était disquaire chez Tacoma à Nantes. Dominique venait de créer « les disques sourds », son propre label, j’en parle alors à Vincent qui connaissait bien les circuits de distribution et qui décidait d’arrêter son job pour créer son propre label : « Lithium ».
À l’époque on a l’impression que Nantes est une ville en pleine ébullition ?
Il s’est passé une effervescence que je n’arrive pas à décrire … J’ai accompagné Dominique sur quelques scènes et puis sort « la Fossette » ou j’ai fait quelques arrangements de guitares sur deux titres, « Février » et « Nos habitudes se perdent ». Sur Nantes, Il y avait également les Littles Rabbits, Pierre Bondu (à qui je donnais des cours de guitares), Philippe Katherine Quelque chose se passait.
Tu faisais quoi à l’époque ?
J’étais toujours aux Beaux-Arts, et diplômé en 1992. « La Fossette » sort au même moment … Je travaillais alors sur mes maquettes. Après quoi, j’ai monté mon projet sous le nom de PERIO, et à la fin de sa tournée, Dominique A m’a invité à faire sa première partie.
Il vient d’où ou ce nom ?
Ça vient de « Period Monster », sans le « d » et sans « monster ». C’est un nom qui vient de nulle part. Sans référence musicale.
Et donc ce concert ?
C’était dans une fabrique à chaussures à Nantes en 1993 pendant le festival « Les Allumés ». Vincent a aimé mon projet et m’a proposé de faire un premier disque. « Icy morning in Paris » est sorti en 1994.
Il se fait comment le disque ?
À Bordeaux. Christian (Quermalet Ndlr ) a fait des basses, des batteries. On avait un petit budget, 14 titres enregistrés sur un 8 pistes avec Stéphane Teynier - dans son appartement. Et puis Dominique A m’a appelé pour savoir si je voulais participer à la tournée de « Si je connais Harry » en tant que musicien de scène. J’ai accepté, on a fait plein de dates entre 1993 et 1994 en trio avec Pierre Bondu.
Mais as-tu défendu ton propre disque ?
Bien sûr, il y a eu de bons retours et j’ai participé à des plateaux Lithium avec Dominique A et Diabologum. Je proposais alors une musique minimale, avec très peu de moyens. J’étais influencé par Sebadoh, Palace, Daniel Johnston…
C’était un parti pris chez toi ?
Oui, c’était une question de goût et de moyens aussi (rires ) mais je le revendique. Nous jouions à trois avec Christian, et faisions tourner les instruments. Nous avons partagé des scènes avec Yo La Tengo, Lisa Germano, en Belgique, au Divan du Monde, à l’Arapaho (salle mythique du 13e arrondissement à l’époque) …
Vous avez bénéficié de l’effet Lithium ?
Pas vraiment, nous étions un groupe atypique sur Lithium. Nous avons renforcé la formation avec l’arrivée de Cosmo Vitelli (musicien de pop electronique Français Ndlr ) qui jouait de la guitare avec nous.
Il y a eu du monde dans le groupe ?
Oui, Stéphane Bodin nous a également rejoints (futur Bosco et Married Monk Ndlr) et joué avec nous pour quelques concerts. Nous nous connaissions tous via les Beaux-Arts à Nantes.
Tu étais toujours à Nantes ?
Non. À Paris en 1993/1994…et puis fin 1995, je pars vivre aux Etats-Unis.
Tu vas où ?
En Alabama, c’est là que je crée le deuxième album de PERIO « Medium Crash ».
Pourquoi tu pars ?
Pour l’expérience ! Et puis je commençais vraiment à m’intéresser à la musique américaine. je n’écoutais que des groupes américains…. J’ai découvert Galaxie 500, Luna … J’ai maquetté en Alabama et puis me suis installé à New York. Là-bas, j’ai à la fois trouvé un studio et un partenaire, Nicolas Vernhes, qui m’a permis d’enregistrer durant toute l’année 1997. Le fameux album « Medium Crash » est sorti par la suite chez Lithium en 1999. C’est la première fois que j’ai vraiment pu travailler en studio. J’échangeais avec Vincent (Chauvier Ndlr) par mail : c’était les débuts de l’internet ! Il a eu un vrai rôle de directeur artistique même s’il était assez loin.
Que s’est -il passé à la sortie ?
Le disque est sorti en janvier 1999, je suis revenu en France pendant 6 mois, dans le cadre d’une grosse tournée. Au bout des 6 mois, je rentre aux USA pour une petite tournée à l’automne avec Dogbowl pour finir au CMJ, un gros festival indé à New-York.
L’album est sorti aux USA ?
Non, mais il était distribué via « Triage Music ». Une petite structure qui travaillait pour la promotion des artistes « Lithium » aux USA.
Tu vivais de la musique ?
Non, j’étais graphiste pour des magazines de mode américains à New York. Au bout de quelques temps j’ai déménagé à Chicago pour des raisons pratiques. Il a alors fallu tout relancer et repartir à zéro. La micro distribution aux USA ne m’a pas permis beaucoup de passages radios dans les College Radios. La seule fut WFMU qui nous passait régulièrement à New York, ou plutôt East Orange, New Jersey.
Tu as essayé de t’intégrer à la scène Indie Américaine ?
Bien sûr mais je sortais de 6 mois de tournée en France et d’une tournée de 15 jours aux USA, sans compter un déménagement, je n’ai pas eu vraiment le temps : il fallait retrouver un travail à Chicago, de nouvelles connexions … J’ai rencontré là-bas Mick Turner, le guitariste de Dirty Three qui m’a aidé. La ville était beaucoup moins ouverte que New York. La scène de Chicago est très cloisonnée, j’allais souvent dans un club près de chez moi (The Empty Bottle Ndlr) où j’ai eu la chance de voir des groupes comme Tortoise , The Red Crayola , David Pajo … J’ai rencontré de nouveaux musiciens, Darren Richard (Pinetop Seven) mais surtout Edith Frost qui m’a ouvert la porte et m’a invité à jouer sur quelques dates.
https://www.youtube.com/watch?v=T3gwb-ljKX8
Tu as croisé du monde quand même ?
Oui mais l’approche était différente, les groupes étaient plus isolés. La plupart des musiciens avaient leurs propres projets.
A cette époque tu n’as pas essayé de diversifier tes arts ? La peinture ou l’écriture ?
L’écriture de chansons uniquement. La peinture nécessite un espace, un atelier, et autant de travail. Même aujourd’hui, je n’ai pas de temps pour la peinture, ce n’est donc pas possible.
Donc, au début des années 2000, tu es à Chicago ?
Oui. Tout change en 2001 avec le 11 septembre qui bouleverse le monde occidental. J’envoie des démos à Vincent chez Lithium mais les temps sont durs, vraiment durs … il y a une violence latente : des annonces sont faites à la radio américaine pour demander à tout le monde de se préparer à une attaque nucléaire.
Et tu continues comment ?
En 2004 - 2005, je rentre en France et j’accompagne Pierre Bondu sur sa tournée. Cela me permet de reprendre contact avec la scène musicale française. Grâce à son home studio je réussis à maquetter des titres et je travaille sur le troisième album de PERIO.
Ce qui est incroyable avec ta musique c’est que tu as évolué mais contrairement à beaucoup on a l’impression que tu es resté sur tes influences premières ?
Oui, je ne sais pas en fait… Disons que ce sont toujours un peu les mêmes choses : le folk, la pop, le jazz, un peu d’expérimental … La musique de PERIO est assez …. Intemporelle…
Tu n’as pas été tenté par le Français ?
Pas vraiment, quand j’étais à l’étranger je voulais me faire comprendre et la pop se fait en anglais. Il y a eu des tentatives mais cela n’a pas vraiment fonctionné.
Tu continues à suivre la scène nantaise ?
Non, pas vraiment, mais je sais qu’il s’est toujours passé et qu’il se passe toujours quelque chose !
En « 2007 » arrive « the Great Divide » ?
Oui. Un album qui aurait dû sortir sur « Lithium » mais qui finalement est sorti sur le label « Minimum ». J’avais enregistré les démos avec Pierre Bondu. J’en avais tiré un huit titres que j’avais mis en vente dans un magasin qui s’appelait « French Touche » à Paris. La démo est chroniquée et je fais ensuite quelques interviews. Il y a un concert à Mains d’Oeuvre avec H Burns et Josh T. Pearson. Je gravitais alors autour du label « Microbe ». Je rencontre alors un excellent batteur : Stéphane Milochevich qui a son projet « Thousand » pendant la tournée avec Pierre Bondu. De là, tout est reparti avec Christian à la production. En parallèle, je commence à travailler comme graphiste au sein d’une grande maison d’édition parisienne.
Donc c’est à ce moment-là que tu sors ton disque ?
Oui. Ce sont les débuts du label « Minimum ». Christian me produit chez lui à Ménilmontant où il a récupéré des micros. Je suis très heureux de cet album : beaucoup plus aérien, plus abouti …. Il est sorti en 2007.
Tu penses que c’est un album différent dans ta discographie ?
Disons qu’il est moins « rock » que « Medium Crash », plus cristallin, plus aérien... Il y a une vraie ouverture. Les mélodies sont plus ambitieuses. J’ai vraiment trouvé mon son avec ce troisième album. Les retours sont très bons. Grâce à ce disque j’ai eu de nouveaux contacts. Pour la scène, j’ai monté le groupe avec Stéphane Milochevich à la batterie et Olivier Popincourt à la basse, il y a eu pas mal de dates dont un festival à la Maroquinerie. Nous avons tourné de 2008 à 2011.
On a l’impression que de plus en plus des musiciens jouent dans PERIO, comme Christian Quermalet ou Popincourt, mais que c’est plus un collectif à ton service qu’un vrai groupe, tu es le seul maître à bord ?
C’est vrai. Ce sont des gens qui me connaissent bien et qui savent comment je fonctionne, donc ils peuvent partir, revenir ils connaissent le truc … Christian mixe mes disques, il est plus qu’un simple musicien. C’est un ami avant tout.
Et la suite ?
Après la tournée, on s’est retrouvé en studio chez Microbe pour enregistrer quelques titres parce qu’un label de Brest « Beko » proposait un 45 tour digital. Ils m’avaient approché tout simplement parce qu’ils étaient fans de PERIO. « Minimum » mon deuxième label vient de déposer le bilan et voilà qu’un label propose un nouveau projet. Je trouve ça très bien, cette nouvelle méthode d’écoute. Qui plus est le graphisme du label me plaisait bien ! Ils voulaient faire cent 45 tours et arrêter au bout du 100e, je suis le numéro 72 (rires). On a refait quelques concerts dont un à Mains d’Œuvre dans la même configuration et puis ça s’est essoufflé … Il fallait que je recompose, je ne pouvais pas continuer avec ce répertoire, je devais avancer !
Et alors ?
En 2011, j’ai sorti « Chuck of songs » qui était le résultat du live que j’avais fait avec Stéphane et Olivier. Il s’agit d’un concert enregistré pendant un festival en Vendée l’été 2008. Je voulais marquer le coup et montrer ce que donnait PERIO en live : le son était plutôt pas mal et j’ai trouvé que c’était bien d’envoyer cette image du groupe « live ». Cet album existe toujours en digital : https://itunes.apple.com/us/album/chunk-of-songs/id343509799
Et ensuite ?
Ensuite Stéphane et Olivier se concentrent sur leurs projets personnels, il y a un mini break et en 2012, la salle « Deux pièces, cuisine » au Blanc-Mesnil (93) m’offre une mini-résidence suite à ma première de charlotte etc. , artiste culte de la scène underground française du début des années 2000. Eric Paris du 2PC me propose de travailler pour un spectacle avec budget restreint. Il me fallait donc un multi-instrumentiste. J’ai donc appelé aussitôt Christian qui joue de la batterie, de la basse, de la guitare, des claviers. Un concert, des enregistrements.
Mais pas de disque ?
Non pas de disque, c’était la fin d’une époque. Il fallait que je me remette à composer, tourner une page.
Tu n’as jamais voulu sortir un disque sous ton nom ?
Non, pas vraiment, disons que PERIO c’est mon nom d’artiste puisque je suis le seul depuis le début et que je compose tout. La seule personne qui est présente à plein temps dans PERIO c’est moi. En 2012, 2013 j’avais de nouveaux titres que j’ai postés sur Soundcloud. J’ai eu de très bons retours et j’ai commencé à contacter des labels.
Ils t’ont répondu ?
Oui, tout le monde aimait bien mais la plupart des labels ne « pouvaient pas le faire » et puis Rémy Poncet, jeune artiste, musicien, graphiste et producteur de talent (que j’avais rencontré à Grenoble en 2008 après un concert de PERIO) monte un label « Objet disque ». Je lui envoie et aussitôt il accroche et veut plus de titres. Moi je voulais juste sortir un EP mais lui il avait dans son label une rubrique qui s’appelait « 30 minutes with » où il avait sorti son propre projet « Chevalrex ». Le nouveau projet de PERIO est donc sorti en juin 2015.
https://www.youtube.com/watch?v=cM0XHydPd0M
Donc Perio est reparti ?
Oui. Pascal Bouaziz (Mendelson) nous a proposé cette série de concerts en hommage à « Lithium » avec Françoiz Breut, Michel Cloup Duo et son nouveau projet, Bruit Noir : « Génération X ou autre chose ». Tout s’est enchaîné ! La résidence en octobre 2015 au Canal 93 à Bobigny, les concerts … Je travaille alors avec le batteur Etienne Gaillochet (We insist), qui vient du Noise. Cela me permettait d’ouvrir le son, d’appréhender la scène de manière différente. On a fait des showscase en septembre et voilà, on était de nouveau sur les rails. Un plateau « Objet Disque » à Paris et à Lille. Des festivals … à Hyères entre autres et le festival Soy à Nantes l’automne 2016.
C’était ton retour à Nantes ?
Oui. Ça m’a fait plaisir et en même temps j’étais assez anxieux, il y avait pleins de gens que je connaissais. Un concert complet. Très émouvant.
(Pochette de 30 minutes with Perio - Droits réservés)
Quels sont tes projets ?
Un nouvel album sur « Objet Disque », que je prépare en ce moment. Je vais essayer de finaliser le tout pour l’automne 2017.
Quel regard jettes-tu sur ce parcours ?
Je reste assez fidèle aux idéaux de mes 20 ans. J’avance lentement. Je ne suis pas nostalgique.
Quel disque tu donnerais à des enfants pour leur faire découvrir la musique ?
« Sandinista » des Clash parce que c’est un disque ou le groupe se cherche, se lâche, expérimente avec talent.