Le groupe enregistre ses premières maquettes et les présente au producteur Français Michel Esteban, propriétaire du mythique magasin de disque Harry Cover. Il change de nom pour celui de « Marie et les garçons » et vont jouer au festival de Mont de Marsan en juillet 77. Signé dés septembre par Esteban sur son label « Rebel Records », le groupe sort en décembre son premier single « Rien à dire ».
Grâce à son producteur le groupe rencontre John Cale (le Velvet toujours), et s’envole en mars pour New York pour enregistrer le single Re-Bop. Titre au croisement de la new wave, de la pop et du disco, « Re-Bop » profite des claviers de John Cale, de la mélodie implacable et des paroles répétitives. Rapidement le titre devient un hit de la nuit mais les moyens du label sont limités et les ventes restent confidentielles. Le groupe souffre d’un engouement justifié mais est frustré par ce manque de visibilité.
Le groupe joue à New York, fait quelques concerts puis se tournent de plus en plus vers le disco. Ce changement déplait à Marie qui quitte un groupe amputé de deux membres qui font leur service militaire. Un album parait après sous le nom des garçons avant que le trio final ne se dissolve victime de l’insuccès et d’un manque de direction musicale claire. Mais le single continuera à tourner. Patrick Vidal deviendra un Dj à la mode après avoir chanté dans quelques groupes (Octobre, Senso…).
Le groupe se reformera une fois en 1987 pour réenregistrer « Re-bop » et faire quelques concerts de 1988 à 1990. Mais en 1996 Marie décède et le groupe met un terme définitif à cette aventure.
Aujourd’hui, grande nouvelle : le disque, l’unique album de « Marie et les garçons » (en fait une compilation de plusieurs titres enregistrés entre Paris, Lyon et New York) vient d’être réédité chez Gonzaï records. Une grande nouvelle, des hordes de jeunes vont enfin pouvoir accès à cette musique fraîche, entraînante et étonnamment actuelle ! « Re-Bop » reste définitivement un titre majeur de la scène Française !