Lux Bas-Fonds : rencontre pour « Amnésie Internationale »

mercredi 3 mars 2021, par Franco Onweb

Lux Bas-Fonds vient de Clermont Ferrand, joue du rock et vient de sortir un nouvel Ep 5 titres, « Amnésie Internationale », épatant ! Je pourrais finir ici cette introduction sachant que tout est presque dit. Pourtant, Lux Bas-fonds mérite beaucoup mieux et ce nouveau disque le prouve. On parle ici d’un groupe qui déborde d’énergie et de talent, un groupe dont on attend la suite avec impatience.

Pour en savoir plus, j’ai envoyé quelques questions à Géraud Bastar, le chanteur et guitariste du quartet, la suite juste en dessous.

Présentez-vous ?

On s’appelle Lux Bas-Fonds , on est : Elvire Jouve à la batterie et aux chœurs, Lézard Lead guitare et Chœurs, Pat le Black à la basse et aux chœurs et Géraud Bastar au chant et à la guitare.

Crédit : Sandra Roulet

Quel est le parcours musical de chacun ?

Ouh la la ! Ça va être très long !…

Comment le groupe a-t-il commencé ?

Lézard et moi (Géraud) on a décidé de se voir pour créer des chansons il y a une douzaine d’années et on s’est vite aperçues qu’en fait, ce qui nous manquer, c’était de remettre en route un groupe de Rock & Roll…

 Quelles étaient vos influences à la base du groupe ?

À quelque chose près… toutes…à partir du moment où c’était fait avec sincérité…

Quelles ont été les principales dates de concerts ?

La coopérative de mai à Clermont-Ferrand, la Boule noire à Paris, le théâtre d’Aurillac, le festival Woodrock à Urcel, les petits lieux où il y a un rapport génial avec le public… En fait ils le sont tous ! Sans aucune démagogie.

Vous avez « joué « avec qui ?

Ben à la Boule noire il y a mon pote Reuno des Lofofora  qui avait bossé un de nos textes pour l’envoyer avec nous sur scène, C’était vraiment cool !

Quel a été le parcours discographique du groupe ?

L’album « la Forge » en 2012 et le EP Amnésie internationale » en 2020. 

Vous sortez un nouveau maxi 5 titres « Amnésie Internationale » : pouvez-vous le présenter ?

Il est nous ! Tendre et en colère, animal et serein, passionné, constructif et décadent, nuancé et bourrin.

Vous l’avez fait où et avec qui ?

On l’ a fait par nous-même. Un ami qui a un studio à Clermont-Ferrand nous a prêté sa cabine de prise de son, Lézard, le guitariste qui à du matériel de studio l’a emmené sur place et on a fait les prises nous-même, avec un gros travail de placement du matos et des micros (Lézard avait bûché dur…) et on a enregistré tous ensemble, en « direct Live, sans casque et sans « clic ». J’ai fait mes prises de voix après (les chœurs aussi). Ensuite c’est Lézard qui s’est mis au charbon pour le mix et le mastering, en nous envoyant régulièrement les résultats, après avoir entendu nos critiques et nos ressentis… On a pas mal communiqué tous les quatre et ça a été fructueux.

Qui écrit la musique et les textes ?

En règle générale, on compose ensemble, parfois un de nous a une idée et il l’envoie aux autres ; et moi (Géraud Bastar) j’écris les textes.

Il sort chez qui ?

Chez nous ! Notre asso s’appelle « 16 Alliés Production ». 

Comment se le procurer ?

Sur notre bandcamp : https://luxbasfonds.bandcamp.com/

Votre musique évolue entre le rock, le punk rock mais j’ai trouvé quelques influences de chansons françaises : vous en pensez quoi ?

Si ce n’est pas Chantal Goya, que du bien…

Crédit : Françoise Cavazzana

Quels sont vos projets ?

On est en train de créer des nouveaux titres, on a une résidence d’une semaine au mois de mars (création, arrangements…) et on est en train de travailler sur un kit SON pour redémarrer le camion et partir jouer dans la rue, là où on voudra bien de nous, là où les gens ressentent un gros manque de « live » et de contacts humains… Une manière de ne pas mourir…

Que pensez-vous de la situation actuelle ?

Elle est à l’image de ceux qui gouvernent ce monde…vraiment merdique ! et surtout d’une violence très sournoise !

Quel disque donneriez-vous à un enfant pour lui faire découvrir la musique ?

Sans aucune hésitation, « Amnésie internationale » de Lux BasFond… comme ça il n’y découvrira pas que la musique… enfin j’ me comprends !Et puis, quand il arrivera en 6e, pour faire deux heures de flûte en plastique par semaine, il verra vite que le Rock & Roll, c’est finalement pas si violent que ça… ou qu’une certaine forme de violence peut faire du bien de temps en temps…

Le mot de la fin ?

Vivement que ce genre d’échange puisse se refaire de visu et de vive voix. 

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https://luxbasfonds.bandcamp.com/
https://www.youtube.com/watch?v=kVM...