La chronique hebdomadaire de Emma Peel : Retour à la vie

mercredi 10 février 2016, par Emma Peel

Ah ben voilà, évidemment ça devait arriver. Pas un disparu la semaine passée !! Rien, nib, makache ! Alors même que je venais de m’autoproclamer pompe funèbre du 7e art, que j’étais ok pour endosser – et assumer ! – ce rôle un peu étrange, la mort me fait un pied de nez en ne m’envoyant personne… ça m’apprendra à la défier. C’est elle qui décide, j’ai bien compris le message. (Enfin, la plupart du temps)

« Non mais pour qui elle se prend celle-là à vouloir faire parler ceux qui se sont tus à tout jamais ?? » semble-t-elle vouloir me dire. « Elle se croit dans 6e sens ou quoi ??! Ou bien elle a juste fumé la moquette ?!! » Mais c’est pas de ma faute j’vous jure madame, c’est la faute à Rivette, avec ses bonbons magiques qui font voyager Céline et Julie en bateau au pays des visages verts !!! « Mais oui, bien sûr… » Et la faute à Bowie (qui soit dit en passant, a dû en prendre pas mal lui aussi, des bonbons magiques à l’époque de Ziggy Stardust… !!) qui nous a fichu un coup en partant comme ça sans prévenir ou presque, alors qu’on s’apprêtait limite à aller le voir en concert pour la sortie de son tout nouvel album !! « Ben voyons… » et puis à Scola aussi !! Le dernier grand de la cine citta, qu’on n’entendait plus beaucoup depuis un moment mais qui faisait comme qui dirait partie des meubles !!!

En bref, vous sembliez si bien partie Madame, en ce mois de janvier drôlement prolifique, qu’on ne voyait pas pourquoi vous vous seriez arrêtée en si bon chemin… ça commençait presque à devenir une habitude.

Mais je comprends, ça a dû être bien fatigant, alors vous avez le droit de vous reposer un peu… et c’est tant mieux finalement. Car des vivants intéressants il y en a plein ! Des tas même. Tellement que je ne sais par lequel commencer…. ! Allez, finies les conneries, back to reality, retour à la vie donc. Il faut bien se lancer !…. Allez, zou !…………

Hop hop hop…………………..

Voilà, voilà………………………………………………………………..

Et bien…. Je sèche. Il faut croire que le vivant ce n’est pas mon truc.

Et les morts-vivants, ça le fait nan ?? C’est un bon compromis après tout ! On n’a qu’à dire que c’est une étape, comme un sas de décompression vous voyez ? Histoire de ne pas passer de tout à rien (ou l’inverse…) et de revenir à la vie en douceur… C’est un peu risqué j’avoue, on va me prendre pour une weirdo-gothico-barjo à force, mais ça se tente. Et je ne suis plus à ça près. Mais que ce soit bien clair entre vous et moi : les morts-vivants ça me fait rire plus que ça ne m’effraye ; et même devant « The Walking dead » j’ai bien du mal à garder mon sérieux.

Alors faisons un petit tour d’horizon des zombis et autres jolies créatures de ce genre à travers le cinéma : il y en a eu un paquet, la plupart de séries z il faut bien le dire. Cela a commencé en 1932 avec « white zombie » dans lequel Bella Lugosi, célèbre Dracula, incarne non pas un zombie, mais un gars pas très net quand même : un maître vaudou qui dirige des zombies en les faisant bosser dur, et fabrique des potions bizarres qui peuvent transformer quelqu’un en mort vivant. Le mec sympa, quoi.

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Mais la grande référence en la matière reste « La nuit des morts-vivants » de George Romero, le réinventeur du genre à la fin des années 60. Il impose un style de zombies qui sera longtemps suivi : l’air hagard, se déplaçant lentement en poussant des râles de temps à autres, se nourrissant de chair humaine (miam !) et ne pouvant être définitivement neutralisés qu’en se faisant coller une balle dans la tête. Fastoche.