En 1993, le sympathique Johnny avait déjà fait paraitre ses premières mémoires « No black, no dogs, no Irish ! » qui se concentraient sur la période précise des Sex Pistols. Cette fois c’est toute sa vie qu’il raconte et le moins que l’on peut dire, c’est qu’elle fût remplie !
C’est l’histoire d’un enfant qui a l’âge de 7 ans qui souffre d’une méningite qui lui fait perdre la mémoire. Adolescent, il souffre d’être rejeté par les autres parce qu’il est Irlandais ! Puis c’est les Sex Pistols un groupe dont il devient le leader et accessoirement le jouet de Malcom Mac Laren, son manager.
Il raconte avec passion et dégout l’arrivé de l’héroïne dans le groupe : la descente aux enfers et la mort de Sid Vicious, le bassiste. La fin du groupe et sa volonté d’échapper à son statut d’ex Pistols, la fondation de P.I.L puis la fuite aux USA pour échapper à la répression policière qui le harcèle quotidiennement., le manque de succès, le refus de la profession de l’aider… Ce sera ensuite un procès retentissant pour récupérer ses droits des Pistols. Les reformations hasardeuses des Pistols puis un retour dans les médias comme star de la pub et de la télé réalité.
Bref la vie de Johnny Rotten, ce n’est pas la vraie vie de tout le monde. Mais à travers son témoignage on découvre un individu qui est devenu, contre sa volonté, l’ennemi public numéro 1 en Grande Bretagne. Le portrait d’un artiste incroyable qui a su se renouveler à chaque fois autant dans sa vie que dans sa carrière artistique. Un type qui est devenu une référence absolue d’une forme de révolte contre la système en place.
Johnny Rotten : La rage est mon énergie
Edition Le Seuil
25 euros