Qui êtes-vous ?
SKALLI est un duo parisien, formé dans les années 2010 par Florent (songwriter, chant, guitares, claviers) et Serge (batterie, chœurs), tous deux passionnés de folk, de rock et de belles mélodies. Parmi leurs idoles, on trouve surtout une large palette d’artistes anglo-saxons des 60s et 70s (Neil Young, David Bowie, The Velvet Underground) et ça prend aujourd’hui la forme de mélodies poignantes accompagnées par des instruments vintages chaleureux. Finalement, SKALLI c’est un voyage dans le temps, de l’autre côté de la mer et de l’océan. Mais si l’époque de référence est évidente, la palette de styles varie autant que les arrangements : de balades guitares/voix à des rocks upbeats, c’est dans la diversité qu’on comprend SKALLI.
Présentez-vous musicien par musicien
Florent Skalli : fondateur de SKALLI, chanteur et multi-instrumentiste (piano, guitares, basse, ukulélé, percussions, clavier). Je suis passionné de musique depuis mes 5 ans.
Serge Descombes : batteur de formation, ukuléliste autodidacte, je chante également des chœurs dans SKALLI, ainsi que claviers en live dans certaines occasions.
Sur scène nous sommes accompagnés par Paul Herry-Pasmanian (basse, chœurs) et Galindo Cuadra (guitares, keyboard), deux musiciens de très grand talent.
Pourquoi ce nom Skalli ?
SKALLI est le nom du groupe et celui de son fondateur : comme une famille réunie autour des musiques et des textes écrits par Florent. Cette famille prend des formes multiples en live : de formation acoustique minimaliste (Florent seul, à la guitare acoustique et au chant, ou accompagné de Serge au ukulélé) à une formation rock complète de quatre musiciens.
Quel a été votre parcours en musique pour les uns et les autres ?
Florent : je suis musicien depuis que j’ai 5 ans. En parallèle d’une formation de 17 ans de piano classique, j’ai appris la guitare électrique à l’âge de 12 ans et écrit des chansons depuis lors. Après un parcours de jeunesse dans de nombreuses formations de styles variés (allant du prog rock à de la britpop), je suis parti aux Etats-Unis où j’ai été guitariste de studio pour des artistes américains indépendants et enregistré plusieurs titres et albums. De retour en France à la fin des années 2000, je fonde mon studio d’enregistrement et joue d’abord avec le groupe Maedusa, dissout en 2010. Je décide alors, avec Serge, de lancer SKALLI autour de mes propres titres. En 2012 sort « Stories », un premier album discret qui pose les bases du style de SKALLI. Nous avons alors pris le temps d’écrire et d’enregistrer « Ins & Outs », qui assoit les mélodies et les styles de ce que deviendra SKALLI. En parallèle, j’ai produit d’autres artistes, ainsi que des musiques pour la TV et le cinéma.
Serge : J’ai appris la musique au conservatoire, en région parisienne. Je suis passionné de musique et toujours à la découverte de nouveautés. Ce qui me guide, au-delà des textes, c’est la recherche de la mélodie vocale la plus harmonieuse. J’aime ce qui semble venir naturellement, sans le moindre effort, et c’est ce qui me plait dans les mélodies qu’écrit Florent. J’ai joué dans de nombreuses formations, dont notoirement Orouni avec qui j’ai tourné et enregistré avant de rejoindre SKALLI.
Quand le groupe a-t-il commencé et à quelle occasion ?
En 2010, après le split de Maedusa, répondant à l’envie d’ouvrir un champ artistique libre autour des musiques et des textes de Florent.
Quelles étaient vos influences à la base du groupe ?
Nos influences sont différentes mais compatibles, elles se complètent. Côté Florent, ça mélange de la pop, du rock et de l’acoustique ; alors que Serge affectionne la pop folk et les mélodies vocales travaillées. Mais ça ne signifie pas que nous n’avons aucune référence commune, au contraire. Même si l’on se regarde les sorties plus récentes et qu’on s’éloigne des références vintages, nous aimons collégialement Tame Impala, Mumford and Sons, Future Islands, etc.
Quelles ont été les dates de concerts importantes ?
Nous avons passé les dernières années à travailler notre son et notre vision du live. Les dates importantes restent à venir. Reste cependant une soirée mémorable devant quelques centaines de personnes, à Paris, à la Péniche Demoiselle, amarrée sur le canal de l’Ourcq.
Vous sortez un album « Ins & Outs », il a été fait où, avec qui et quand ?
Comme pour toutes les compositions de SKALLI, c’est Florent qui arrive en studio avec une chanson embryonnaire : parfois c’est 3 riffs, et parfois il y a le couplet, le refrain, le pont, et très souvent une partie inattendue qu’on met du temps à comprendre mais dont on tombe follement amoureux une fois acquise.
Ensuite, nous les travaillons dans le studio d’enregistrement de Florent, chaque musicien amenant sa partie, en accord avec les autres, et en essayant de prolonger l’intention de Florent (ou en la bousculant parfois, ce qui peut être très agréable).
Pour cet album, c’est avec Virgile et Pierre (voir plus bas) que nous avons travaillé en studio pour façonner la structure et le son de « Ins & Outs ».
Pourquoi ce titre ?
« Ins & Outs », c’est l’odyssée des gens qu’on rencontre, de ceux qui croisent votre chemin avant de l’intégrer ou le quitter. C’est également l’histoire du temps, des trajectoires et des périodes.
On pourra prendre pour exemple « Keep It For Yourself », qui est une « chanson douce pour les gens qu’on n’aime pas », et relate le ressenti de Florent vis-à-vis de certains anciens amis, auteurs de haute(s) trahison(s). On pourrait aussi mentionner« If You Fall », qui est un dialogue avec un proche qui a été emporté trop vite par une maladie.
Pourriez-vous décrire le disque ?
« Ins & Outs » c’est d’abord un travail sur les mélodies et les sons. Objectif : des mélodies universelles et des sons vintages. Nous avons travaillé des arrangements vocaux harmoniques, des guitares aériennes qui rappellent The Beatles, Wilco ou Crosby, Stills, Nash and Young.
Mais nos influences sont larges, et vont des premiers The Cure aux années 90s, portant des rythmes et des riffs d’un album qui se veut feel good et qu’on n’oublie pas.
En écoutant l’album on trouve beaucoup d’ambiances différentes mais globalement c’est de la pop : êtes-vous d’accord ?
Si l’on se réfère aux fondements de l’intitulé « pop » (des mélodies et chansons « populaires », c’est-à-dire qui plaisent à un grand nombre de personnes), oui, tout à fait d’accord.
En revanche, les styles qui ont véhiculé la pop depuis son invention ont beaucoup varié (Beatles, Prince, Michael Jackson, Madonna, etc.). A cet égard-là, la pop actuelle étant rarement folk ou rock, nous n’entrons pas dans la définition actuelle du style.
Qui a composé et qui écrit les morceaux ?
Florent (Skalli) qui est la source de l’écriture des morceaux dans SKALLI. Les arrangements se sont faits avec le groupe, en studio, en répétition et en live.
Y a-t-il des invités sur l’album ? Si oui qui et sur quel(s) titre(s) ?
Il y a effectivement deux invités sur cet album, qui ont travaillé sur la quasi-totalité des titres : il s’agit de Virgile Allien, artiste abouti qui a sa propre carrière solo, ainsi que du bassiste Pierre Guéant. Ils ont également contribué à construire la version live de SKALLI pendant de nombreuses années, même si le groupe se présente actuellement avec d’autres contributeurs en live.
Les textes : d’où vient l’inspiration ?
Il n’y a pas de règle sur ce point. La plupart des chansons sont des histoires personnelles racontées sous un format poétique. Mais dans « Ins & Outs », certaines relatent des histoires d’amis proches (« The King of Rome »), ou parfois imaginées (« Try Me »).
Comment se procurer le disque ?
« Pantomimes », 1er single de l’album « Ins & Outs » et son clip sont sortis le 12 novembre, alors que l’album sera disponible le 3 décembre. Les deux sorties se feront en digital pour l’instant.
Quels sont vos projets ?
Nous préparons un clip sur le deuxième single de l’album pour le début 2022. A cette période, sortiront également les premières éditions vinyles de « Ins & Outs ».
Florent a également plein de morceaux dans ses cartons, certains déjà bien aboutis. Quand tout sera sorti nous pourrons recommencer à enregistrer notre prochain album qui est d’ores et déjà écrit et baptisé.
Savez-vous dans quelle direction musicale vous allez aller dans l’avenir ?
On sait surtout ce qu’on ne fera jamais ! Mais on ne dit pas pour ne pas heurter les sensibilités et parce qu’il y a (quand même) des gens très bien qui aiment le zouk love ou le death metal.
Votre avis sur la situation actuelle et celle que nous avons vécu ?
C’est / ça a été une situation compliquée pour tous. Nous n’avons plus l’habitude des privations de liberté qui ont été nécessaires du fait du contexte sanitaire. Pour les artistes, s’isoler a certainement été moins difficile que pour d’autres et beaucoup ont pu laisser libre court à leur créativité pendant cette pause dans le temps qu’ont été les confinements.
On a d’ailleurs vu surgir la part artistique de tout un chacun pendant ces épreuves, et avons été surpris – à notre grand plaisir – de l’inventivité dont tout le monde a fait preuve.
Y a-t-il des concerts prévus ?
SKALLI prépare une date parisienne qui aura lieu prochainement, ainsi qu’une série de dates, pour le premier semestre 2022.
Le mot de la fin : vous pouvez dire ce que vous voulez ?
Ce qu’on veut c’est faire une musique qui nous ressemble et qu’on aimerait nous-mêmes écouter. Nous pensons qu’il y a un public pour ce son vintage et que nous ne sommes pas les seuls fans des années 60 et 70. Nous aimerions – en toute simplicité – que notre musique parvienne à leurs oreilles et leur plaise.
Outre cela, nous adorons le live. Nous rêvons donc de pouvoir faire découvrir nos titres, en direct, à un très large public.
- Pour écouter « Pantomimes » sur les plateformes rendez-vous là : Spotify, Deezer, Apple Music ou Tidal ;
- Pour suivre SKALLI sur les réseaux, cliquez ici : Facebook, Instagramou YouTube ;
- Pour réserver l’album sur toutes les plateformes : https://musicbox.ffm.to/insouts.opr
Contact du groupe : weareskalli@gmail.com