Pouvez-vous vous présenter ?
Barricades apparaît sur la scène rock hexagonale courant 2008.
Quatre amis d’horizon musical différent qui partagent la même passion pour la chanson et le rock.
Avec Jess au chant et à la guitare, Ambre à la Basse, Ced au chant et à la Batterie et Dom à la guitare.
Quel est votre parcours musical à chacun ?
Bercée dès le plus jeune âge par des notes de rock et de blues, Ambre a voulu très vite apporter sa pierre à la création musicale.
Attirée par la « gravitude », elle s’est tout de suite orientée vers une quatre cordes et a joué dans divers groupes avant de créer « le Sous-pull ».
Ced est né dans une marmite de potion-musique et après avoir titiller les platines et les vinyls, il va s’essayer à diverses formations rock, d’abord en Anjou puis en région parisienne (dont les Trollers avec Dom) en tant que batteur-chanteur.
Dom a plutôt été bercé par le folk et la chanson française (façon Brassens), mais sa palette musicale est large, blues, hard, punk…rien ne l’arrête !
Spécialiste des arpèges acrobatiques, il sait aussi utiliser la Wah wah et le bottleneck quand il faut !
Jess a forgé sa Telecaster sur l’enclume des Ramones et autres Punks de la grande époque. Après de longues tournées un peu partout en France avec les Rats, il a reposé son flight-case et son ampli pendant de longues années avant de ressortir son instrument magique (qui ne demandait que ça) et s’acheter un micro pour se lancer tous crocs dehors dans l’aventure Barricades.
Comment s’est formé le groupe ?
Le groupe se forme sous l’impulsion de Ced et Dom, ex-membres des « Trollers » et de leur rencontre avec Jess, guitariste du groupe « Les Rats ».
En 2016, c’est Ambre, bassiste dans « Le Sous-Pull » qui se joint à eux.
Quelles sont les influences de base ?
Nos influences sont très variées des Ramones à AC-DC, de Brassens à Noir désir, en passant par Thieffaine, La Mano, les Clash, Pink Floyd et Poppa Chubby…j’en passe et des meilleurs.
Quel a été votre parcours discographique jusqu’à ce nouvel album ?
- En 2012 on a sorti notre 1er Album « Le sons des Barricades »
- En 2017 notre 2e album « Sans Titre »
- Et notre dernier album « Imagine »
Ces 3 albums sont des auto-production et sont tous sortis sous notre label « Barricades-Rock »
Quelles ont été les principales dates de concerts ?
Alors j’en citerai 3
La 1re en 2012 Festival Montereau Confluences, un très gros Festival qui avait lieu tous les ans vers chez nous. pour nous c’était énorme, une scène de 30 mètres, des écrans géants, enfin bref un très gros truc, on partageait la scène avec Souchon, Olivia Ruiz, Renan Luce, The Golden Gate Quartet… donc pas un festival rock mais quand même une grosse expérience.
La 2e : le Festival du Dolmen du Possible (près de Lorient), un des premiers concerts loin de nos bases. Une association super cool et un bel accueil du public et la joie de taper le bœuf avec Geoffrey Oryema qui faisait partie de l’asso.
Et pour le 3e un de nos fiefs : L’Armony à Montreuil où on joue (jouait) assez régulièrement
Avec qui vous avez joué ?
Alors on a croisé pas mal d’artistes différents, je vais pas tous les citer, Julie Colère, Nevermind The Car, Bulgarian Yogurt, Tony Marlow, K’Roll Vengeance et Les Apparitions, Shattered Bloom et aussi les groupes locaux le Sous-Pull, Kabo, Bernie, Les Imposteurs, Ward Leonnard, Brising.
Vous sortez un nouvel album « Imagine », comment pouvez-vous le décrire ?
Pour cet album on a voulu revenir à nos sources… un rock direct et puissant, pas beaucoup d’effets de production, des mélodies soignées et des chœurs efficaces. Pour ce qui est des textes, ce qui s’en dégage c’est une vison pré-apocalyptique de notre société (le mur est pas loin et on accélère).
Vous l’avez fait où et avec qui ?
Nos 2 premiers disques avaient été enregistrés en Home Studio, « à la maison ». Pour cet album, on avait envie de passer une étape et de se concentrer sur notre musique H24. Là on était à 400 bornes de chez nous pendant une semaine, on habitait ensemble, avec tout ce que ça implique (…). et puis c’était aussi un choix de travailler avec Bruno Preynat, l’ingé-son de Mickey 3d et qui a également produit « Si vis pacem » de Parabellum.
Qui écrit la musique et les textes ?
Ced écrit la plupart des textes et ensuite on les retravaille en groupe.
Pour la musique c’est souvent une idée de Jess qu’on va développer ensemble.
Mais il n’y a pas de règles établies tout le monde amène ces idées et au final c’est du Barricades.
Comment pourriez-vous décrire vos textes ?
Nos textes décrivent l’actualité, le monde qui nous entoure et il y a souvent plusieurs lectures possibles.
On préfère suggérer, on évite de montrer du doigt, et on fait attention « au son des mots ».
Après on n’a pas vraiment de recette, certains textes peuvent aussi être inspirés par un film, une série ou par l’idée du confinement comme XP327.
Aviez-vous des disques de chevet au moment de l’enregistrement ?
Quand on était au studio, je me souviens qu’on a mis Royal Blood, Arctic Monkeys ou Ska-P entre autres.
Quels sont vos projets ?
Notre principal projet c’est de continuer d’avancer, reprendre les répétitions, les concerts, les compositions et à terme refaire un album.
Comment vivez-vous la situation actuelle et qu’en pensez-vous ?
J’en pense pas grand-chose c’est une épidémie, je ne saurais trop comment gérer une telle situation. Par contre ça a mis pas mal de problèmes sous cloche (gilet jaunes, climats, inégalités) le réveil sera douloureux…
En ce moment c’est calme plat, pour tout le monde…y’a une grosse frustration de ne pas pouvoir partager ces 11 nouveaux titres avec des gens, savoir comment ils réagissent, etc…Donc on va encore s’armer de patience pour reprendre le chemin des salles. Même si on joue surtout en région parisienne, quand on a l’occaz, on aime bien prendre la route… on est déjà allé en Bretagne, dans le Nord, en Savoie…on attend que ça !!!
Le mot de la fin ?
On sortira de cette torpeur et là, on va pouvoir lâcher les watts