Monokini : et si on devenait pop ?

mardi 21 décembre 2021, par Franco Onweb

Et si on écoutait un peu de pop ? Si on essayait de se retrouver dans une période où la vie était plus facile ? Bref, si on écoutait Monokini ?

Cela fait quelques années que le groupe parisien joue la musique emblématique des années 60 : la pop ! Monokini respecte à fond cette culture à la fois sur la musique mais aussi sur le « look » puisque chacun de ses concerts est un hommage à cette culture.

Alors que vient de sortir le premier maxi du groupe, j’ai posé quelques questions à ce « pop band » !

Pouvez-vous présenter les membres du groupe ?

Guillaume Zeller a peur des loups garou, chante, joue de la guitare et des claviers, Oliver Smith est australien et c’est déjà pas mal mais il joue aussi de la basse. Yann Féry danse très mal et joue de la guitare, Brunehilde Yvrande fait des câlins aux arbres et chante et Benjamin Vairon chante et joue de la batterie de manière obsessionnelle et compulsive.

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Quels sont vos parcours musicaux respectifs ?

Oliver, Benjamin, Yann et Guillaume accompagnent des artistes français depuis pas mal de temps déjà, surtout dans l’univers de la chanson, de la pop et du rock. Brune a monté beaucoup de projets dans plein d’univers différents : jazz, funk, électro, c’est une véritable touche à tout.

Comment vous êtes-vous rencontrées ?

Guillaume et Benjamin sont les membres fondateurs du groupe et se sont rencontrés en 2013 sur une tournée commune. Brune, Yann et Oliver sont des amis avec qui ils jouaient sur d’autres projets musicaux avant de monter Monokini.

Comment s’est formé le groupe ?

Pour le vin d’honneur de son mariage, Benjamin cherchait une musique joyeuse et légère, il a commencé à préparer une playlist de chansons françaises des années 60 et l’a fait écouter à Guillaume. Comme il est obsessionnel, il a dû lui passer une vingtaine de fois jusqu’à ce qu’il craque et accepte de monter un groupe pour reprendre ces morceaux, car au début on ne faisait que des reprises de twist et yéyé !

Quelles étaient vos influences au début du groupe ?

Toute la période twist yéyé française des 60’s : Les Chaussettes Noires, Brigitte Bardot, Nino Ferrer, Serge Gainsbourg, Lucky Blondo, Chantal Kelly, Eileen, Charlotte Leslie etc…

Vous êtes très attachés aux années 60, pourquoi ?

On a vraiment découvert cette musique sur le tard, quasiment la même année où l’on a commencé le groupe et on a tout de suite été séduit par l’énergie, la légèreté, l’insouciance et la fraîcheur de ces chansons et de cette époque.

Vous développez beaucoup un univers : quelle est l’importance de l’image pour vous ?

Ce n’est pas très intellectualisé, on cherche surtout à s’amuser et à se surprendre nous même sans trop chercher plus loin, comme pour la musique d’ailleurs !

De quels groupes Français êtes vous proches musicalement ?

Je dirais La Femme et Juniore pour le côté 60’s même si ils ont un coté plus psyché que nous, enfin pour l’instant….On vous réserve peut être des surprises pour notre prochain disque !

Pourquoi ce nom ?

C’est la femme de Benjamin qui l’a proposé. On a adoré le côté court, direct et la petite référence au « Itsi Bisti Petit Bikini » de Dalida sauf que Bikini on trouvait que ça sonnait moins bien.

Quelles ont été les grandes étapes du groupe ?

Et bien, comme pour le premier baiser en amour, notre première répétition et notre premier concert. Mais c’est surtout le moment où l’on a commencé à composer et à enregistrer cet EP, c’est ce qui nous permet d’exister aujourd’hui par nous même et plus uniquement à travers nos reprises.

Avez-vous fait beaucoup de concerts et lesquels ont été les plus marquants ?

Au début, on ne prenait pas le groupe très au sérieux dans le sens où l’on ne cherchait pas trop à le développer. On était juste content de se retrouver pour répéter et de faire quelques dates dans l ‘année. Ca fait maintenant 2 ans que l’on a décidé de devenir un peu plus sérieux et à démarcher. Du coup, on a fait une vingtaine de dates sur 2021 vu le peu de mois où il a été possible de jouer. On a notamment joué pour le Béthune Rétro Festival et pour l’Anjou Vélo Vintage Festival où les gens viennent habillés comme dans les années 50 et 60, du coup, on était vraiment plongé dans l’ambiance !

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Comment cela se passe-t’il sur scène ?

On a un public très éclectique qui rassemble enfants, ados, adultes et quand tout ce joli monde se met à danser ensemble, c’est assez génial !

Qui compose et qui écrit les textes ?

Benjamin et Guillaume composent et écrivent les chansons, ensuite elles sont retravaillées avec le groupe où chacun met la main à la pâte.

Comment peut-on se procurer vos disques ?

En nous envoyant un petit message sur Facebook : https://www.facebook.com/MonokiniOfficiel

Vous sortez un premier EP « Merci bisous », pouvez-vous le présenter ?

On a composé les 6 chansons de cet EP pendant le troisième confinement. C’était vraiment une chouette période pour nous car il n’y avait rien d’autre à faire et on pouvait y passer toutes nos journées ! L’idée était de reprendre les codes des sixties tout en essayant d’y apporter notre personnalité et une touche de modernité, j’espère qu’on a réussi !

Quels sont vos projets ?

La création du spectacle « Lucille ou les 60’s » qui mêle nos compositions à des reprises 60’s pour raconter l’histoire de cette jeune Lucille. On sera en résidence de création sur le premier semestre 2022 et on devrait commencer à tourner avec dès le mois de Septembre. Et aussi l’enregistrement de notre LP car on a déjà une douzaine de nouvelles chansons toutes prêtes !

Votre avis sur internet et les réseaux sociaux ?

Pour nous c’est surtout un moyen de communiquer sur le groupe mais sinon de manière personnelle on n’ y passe pas trop de temps, on a trop d’autres choses à faire !

Le mot de la fin ?!

Rutabaga !!!!