Michaël Korchia : de Watoo Watoo à Photon !

mardi 7 février 2017, par Franco Onweb

Michaël Korchia est un personnage à part dans la musique d’ici : depuis plus de 20 ans il enchaine les groupes et les expériences avec ses différents projets. De Mumbly à Photon mais surtout avec son projet Watoo Watoo il enchaine les disques et les tournées avec une régularité … stupéfiante ! Le plus souvent accompagné par Pascale au chant, il parcourt son époque en rendant hommage à ses influences : Young Marble Giants, Felt, Feelies ou autre Smith !

Au moment où son nouveau projet Photon vient d’apparaitre quelques explications sur cet étonnant parcours étaient nécessaires 

Qui es-tu ?

C’est une question difficile (rires) : je suis une personne âgée avec un métier un peu sérieux, ce qui me permet de gagner ma vie pour faire des choses plus intéressantes : de la musique et de la photo. J’ai commencé à jouer dans des groupes au début des années 90. Par exemple dans Watoo Watoo qui existe depuis plus de 20 ans, et aussi d’autre groupes qui sont apparu depuis…Et d’autres qui ont disparu.

Tu as commencé la musique en arrivant à Bordeaux ?

Non, je suis arrivé en 2002 et j’ai commencé la musique sérieusement dans les années 90 avec un groupe qui s’appelait Christine, avec deux amis qui jouent maintenant dans un groupe qui s’appelle La Rive. Un groupe très acoustique, plus « chanson » alors que à l’époque on était très inspiré par Ride ou House of Love… La Noisy pop ! Je les ai quittés en 1992 quand j’ai commencé à composer !

Tu as toujours été bassiste ?

En fait j’ai commencé par la guitare mais j’étais vraiment mauvais. J’ai alors pris la basse en me disant que moins de cordes serait plus facile. C’est le seul instrument que je maitrise en concert ! Je compose, très mal, à la guitare… En fait je ne suis pas un très bon musicien (rires) !

Pas de claviers ?

Non, je ne suis vraiment pas doué et j’ai du mal à aligner deux notes (rires) ! Je suis un vrai besogneux ! Par exemple j’ai une très mauvaise oreille, j’arrive à peine maintenant à déchiffrer des morceaux des Pixies !

Cela ne se ressent pas trop sur ta musique pourtant…

Si, si vraiment … Je chante mal et j’ai aucune honte à admettre que je ne suis pas un bon instrumentiste ! je sais composer, produire mais jouer pas vraiment (rires).

Tu commences comment ?

J’ai commencé en fac avec un groupe de Garage – Punk ! On était tous nuls, c’était bien au moins (rires), je me sentais à l’aise ! Ensuite j’ai eu ce groupe avec ces deux amis et j’ai fondé mon propre groupe : Mumbly. C’était avec un type que j’ai rencontré par petites annonces. On a fait deux disques : un fin 1997 et un Ep il y a trois- quatre ans. Mon objectif avec ce groupe était de composer un morceau pop parfait, comme Felt 

Tu écoutais quoi à l’époque ?

Dans l’annonce pour fonder le groupe j’avais mis : le Velvet, les Stooges et Felt ! Tu peux rajouter aussi les Feelies. On a fait quelques concerts à Paris et puis le chanteur est parti. On a reconstitué un groupe et on a fait un album sur un label de Hambourg (Marsh Marigold), dans une ligne pop à la Felt. On n’a pas vraiment été prophète dans notre pays ! On a joué deux fois à Hambourg pour le festival du label et c’était bien. Et puis le groupe s’est dissous quand chacun est parti un peu partout en France à la fin de la thèse guitariste- chanteuse et de la mienne. On avait enregistré des morceaux entre 1998 et 2001 que j’ai sortis sur un ep posthume sur le label Anglais Dufflecoat Records.

Droits réservés

(Watoo Watoo en concert - Droit réservé) 

Et là tu commences ton gros projet Watoo Watoo

En fait j’étais un peu frustré : je composais beaucoup mais comme on était deux à composer, et qu’on avançait trop lentement, j’avais plein de morceaux en réserve… Ma copine, qui est devenue ma femme (puis mon ex-femme par la suite), avait une voix intéressante, donc j’ai commencé à à faire des maquettes de plus en plus sérieuses avec elle. C’était en parallèle de Mumbly mais pour moi ce n’était pas initialement un vrai projet parce qu’avec le groupe on répétait toutes les semaines alors que pour Watoo Watoo, on travaillait à la maison sans répétitions, on enregistrait rapidement ….

Watoo Watoo a vraiment l’image d’un groupe à la maison tranquille : on enregistre dans le salon le dimanche sans stress, sans contraintes …

Oui c’est à peu près ça : quand j’avais fini de ranger et de faire le ménage, elle acceptait de chanter.

Quand tu fondes ce groupe tu as quoi en tête ?

Toujours pareil : le Velvet, Felt et plein de groupes de pop anglaise des années 80, les Feelies et Galaxie 500 aussi…

Votre musique on a l’impression que c’est les Sundays qui ont rencontré New Order avec un côté Joy Division

Ah bon ! Pourtant je suis une des rares personnes qui n’aime pas Joy Division !

Mais tu as un son super anglais

Oui (rires), mais dans Mumbly par exemple on était fan de Felt et de Peter Astor en solo. Nos influences à part les Feelies ont toujours été principalement britanniques.

Quand on écoute ta musique d’il y a 20 ans et maintenant : tes influences n’ont pas vraiment évolué ?

Un peu quand même, j’ai découvert la Bossa Nova dans les années 90, puis j’ai commencé à écouter du jazz et enfin Stereolab est apparu, qui a eu une grosse influence sur moi ! J’ai vu leur premier concert à Paris et c’était génial. On début ce groupe n’était pas vraiment une influence consciente mais à peu à peu cela s’est imposé !

Et puis Belle & Sebastian a été une belle révélation quelques années plus tard.

Ton truc c’est la scène post Smith ?

J’ai écouté du punk quand j’étais ado et je continue à en écouter mais c’est trop difficile pour moi de composer des morceaux punks : il faut une certaine efficacité que je n’ai pas (rires) !

Mais pour beaucoup le punk c’est de la pop accélérée ?

Quand tu écoutes les Buzzcooks oui c’est sûr, tu peux jouer tout cela au piano et cela sonnera. Les Damned aussi sont aussi de grands mélodistes contrairement aux Sex Pistols.

Ça se ressent dans ta musique qui est une sorte de modèle de groupe à campus, pour moi ce n’est pas péjoratif mais c’est un peu la musique qui cartonnait sur les campus à l’époque  ?

Je ne crois pas, pourtant dans Mumbly on disait que l’on était un groupe bac +6 parce que on était deux à être en thèse ! On portait tous des lunettes en plus (rires) ! Contrairement aux étudiant que je côtoyais en fac d’Eco à Nanterre, je ne viens pas d’une banlieue aisée : j’ai grandi à Sarcelles et autour de moi au lycée c’était le règne de George Michael, de Madonna et de la mauvaise dance en général … Avec mon imperméable noir j’étais un peu à part ! C’était un peu dur pour les filles (rires) et quand je suis arrivé en fac à Nanterre j’ai découvert plein de gens de milieux différents, et là j’ai enfin rencontré des fans des Smiths ! Pour trouver un fan de Felt j’ai dû attendre de commencer la musique. J’allais de temps en temps chez les disquaires à Paris comme Dancetaria ou Rough Trade mais je ne connaissais personne.

Droits réservés

(Michaël Korchia en concert à l’Antidote à Bordeaux - Droit Réservé) 

Tu as donc toujours eu un côté franc-tireur isolé ?

Oui un peu, je venais d’une banlieue où il n’y avait pas grand monde qui écoutait la même musique que moi et même au début en fac c’était compliqué : je me suis vraiment construit musicalement assez seul, heureusement avec l’aide de deux ou trois cousins et de la discothèque municipale de la ville de Sarcelles.

Tu as aussi été vers d’autres cultures comme la littérature ou le cinéma ? Cette musique permettait facilement de découvrir plein d’autres choses ne serait-ce que par les influences de ses artistes qui citaient souvent tel ou tel auteur ou cinéaste

J’ai fait le chemin inverse : j’ai été un énorme lecteur pendant mon adolescence et gros fan de cinéma. Quand j’ai commencé ma thèse en 1995 j’ai un peu ralenti ! Une thèse c’est beaucoup de lectures et j’ai aussi commencé la photo : je ne pouvais pas tout faire ! Je ne pouvais pas trop me disperser, donc j’ai ralenti la lecture pour me concentrer sur mes études tout en continuant la musique.

Pour moi tu as ce côté groupe de maison un peu bricolo qui fait des mélodies de poche ? Une sorte de DIY de qualité : le couple qui fait de la musique dans son salon en se faisant plaisir tout se créant des connexions !

Oui c’est un peu ça, en tout cas c’était l’idée de Watoo Watoo : on va faire des choses à la maison et on va prendre du plaisir à faire de la musique le mieux possible ! Quand j’ai commencé le groupe, j’étais étudiant et une après-midi, selon l’envie, je sortais mon huit pistes du placard, je branchais mes instruments dans le salon et j’étais pris d’une fièvre créatrice. Je tentais de boucler un morceau en quelques heures et après je demandais à Pascale de faire les voix. Je ne voulais faire que des morceaux bien, rien de plus. C’est seulement après que j’ai décidé de faire appel à des copains pour jouer les guitares et j’ai alors commencé à penser sortir des morceaux sur des compilations K7, qui fleurissaient à l’époque, puis à réaliser un album.

Tu as un côté très autodidacte : est-ce ça qui t’a poussé à monter ton propre label ?

En fait je suis très timide et je suis assez mauvais commercial : je n’aime pas beaucoup forcer les gens. Mais je n’ai eu recours au label qu’à deux reprises : pour pallier aux manquements d’un label américain qui devait sortir un de nos disques mais qui avait coulé suite au 11 septembre et à la mini-récession consécutive, et très récemment pour la compilation de reprises de Stuart Moxham.

Mais tu as ce côté très auto-entrepreneur : tu as rencontré plein de monde ?

Le fait de faire de la musique depuis longtemps et d’être depuis presque toujours sur les réseaux sociaux et les mailings-lists ça aide pour rencontrer du monde en effet. D’être sur une mailing-list indie pop dès 1995 m’a permis de rencontrer des musiciens, un label qui a sorti un disque et de jouer à New York. Mais j’ai des connaissances et des amis qui connaissent nettement plus de people que moi !

Vous avez joué à New York ?

Oui plusieurs fois, on a presque plus joué aux USA qu’en France. Mais pour en revenir sur mes contacts je ne force personne, je parle généralement à des chanteur(se)s un peu connus principalement parce que je suis fan de leur musique !

Tu as sorti plusieurs albums dont un sur ton propre label ?

Au fil des années j’ai envoyé des démos à plein de monde ! J’ai ainsi réussi à sortir des disques sur plusieurs labels : deux Californiens, un Japonais, un Anglais… Je n’ai jamais réussi à trouver un label Français jusqu’à aujourd’hui avec Photon ! J’ai même sorti un disque sur mon propre label, on en a parlé précédemment, mais ce n’est pas mon but.

Ça se passait comment sur scène ?

La formule Watoo Watoo sur scène, c’était à la base Pascale au chant et moi à la basse, accompagnés d’un ami à la guitare. Pendant 8 ans, au tournant des années 200 et de notre arrivée sur Bordeaux, nous n’avons fait aucun concert. Entre temps, j’avais découvert la musique électronique, et je trouvais bien de voir que des mecs qui regardaient leurs mails pendant quarante minutes sur leurs ordinateurs se faire applaudir par le public à la fin de leur prestation ! On a reçu une proposition de concert et là je me suis dit : « On va faire comme ça, à part que nous on regardera le public, et que je dirai des conneries entre les morceaux… Mais on aura une formule minimale à deux sur scène, accompagnés par l’ordinateur qui jouera la bande orchestrale ».

Droits réservés

(Pascale en concert - Droit réservé) 

Mais tu n’avais pas peur d’être coincé par tes machines ? De ne pas pouvoir improviser ?

On n’est pas assez bon pour ça : on n’est pas vraiment de bons musiciens ! Il y a beaucoup de groupes rock ou pop qui reprennent leurs albums à la note près. C’est souvent un mythe le côté improvisation pour la pop. Ce qui m’intéresse, ce sont les compositions, les paroles et les mélodies. L’impro c’est de la masturbation, donc si possible à éviter en public.

C’est une volonté de votre part ce côté très machine ?

Non, on était juste très feignants, on ne connaissait pas de musiciens sur Bordeaux, et Pascale (la chanteuse de Watoo Watoo Ndlr ) ne voulait pas répéter de manière régulière !

Chez vous ça se passait comment ? Il y avait un home studio ?

Non il n’y avait rien de spécial, pas de cave dédiée à ça, juste un ordinateur, un clavier, quelques guitares et mes basses ! Le processus d’enregistrement, une fois sur Bordeaux, était simple : je composais et arrangeais les morceaux de mon côté sur mon PC (parfois avec l’aide d’amis guitaristes qui m’envoyaient leurs pistes via internet) et Pascale découvrait les morceaux au moment de poser les voix.

En fait dans Watoo Watoo je fais pas mal de choses : la musique, les textes, les arrangements… Pascale chante et de trouve les mélodies, ce qui est déjà pas mal.

Pour les répétitions, une semaine ou deux avant un concert, c’était pareil : on faisait ça dans mon bureau à la maison ! Le fait d’habiter ensemble simplifiait tout, par exemple quand on partait en vacances on en profitait pour faire des concerts. Début 1997, je devais faire une conférence à New York, j’ai vu qu’il y avait un festival, le Popfest. Un des organisateurs nous aimait bien et voilà on a joué là-bas comme ça ! Cela s’est passé de manière similaire pour un concert en première partie de Glenn Mercer (le leader des Feelies) à Montclair dans le New Jersey en 2013.

Vous avez continué à voyager à travers la musique ?

Les trois fois que nous avons joué à New York et dans le New Jersey c’est parce que j’avais des conférences universitaires à faire et on en a profité pour prendre des vacances et trouver des concerts.

En 1999 on a profité de vacances à San Francisco pour y faire un concert, accompagnés sur scène par les excellents Fairways.

En revanche, pour le festival Indietracks en 2014, ainsi que pour un concert à Manchester avec les Blue Orchids ou encore pour jouer au festival At The Edge of the Sea (invités par David Gedge, le leader des Wedding Present), on s’est déplacés exprès.

Droits réservés

(Watoo Watoo en concert au festival at the edge of the sea, organisé par David Gedge des Wedding Present, à Brighton - Droit réservé) 

On en arrive à Photon, pourquoi tu crées ce nouveau groupe avec Pascale et Yannick ?

J’ai sympathisé avec Yannick sur un forum dédié aux synthés analogiques. Il a découvert Watoo Watoo et cela lui a plu immédiatement, car il fait preuve d’un goût très sûr (rires). Il a proposé à Pascale de chanter sur un titre qui’il venait de composer. Cela s’est tellement bien passé que nous avons décidé de continuer à jouer ensemble, de fonder un groupe. Pour moi c’était parfait, je voulais explorer d’autres styles, un peu moins pop et plus new wave en l’occurrence !

Droits réservés

(Pochette de l’album de Photon - Droit réservé) 

C’est un son assez nouveau pour toi, un son très anglais !

Je voulais avoir un son à la Young Marble Giants et j’avais déjà réussi le pari avec Watoo Watoo. 

Mais avec Photon je pouvais aller plus loin.

J’ai vu Photon comme un hommage à la musique de ces années là

Oui on visaitla musique et le son des années 82, 83…

On peut ne pas aimer l’esthétique des années 80 mais à cette époque (jusqu’en 1985, 86 je dirais) il y avait encore un vrai style. Il y a encore des gens, des choses qui ont du style aujourd’hui mais cela reste marginal. Alors qu’à l’époque si tu regardes tout : la mode, les voitures, les pochettes de disque… Tout avait du style ! C’est tout aussi vrai pour les décennies précédentes.

On sent d’ailleurs que sur la pochette ou même le clip vous avez soigné le style

Yannick, qui est graphiste, a fait un travail excellent sur la pochette, avant même que nous ayons fini de composer tous les morceaux. Moi j’ai soigné les clips… On a essayé de se réapproprier une esthétique eighties tout en gardant un côté rétro futuriste ! Rien que le nom du groupe, Photon, vient d’un appareil photo vintage cheap que je possède. On a essayé d’intellectualiser notre approche tout en restant spontanés. Cela ressemble à un oxymore tout ça !

Il y aura une suite ?

Oui bien sûr, même si aujourd’hui avec Pascale on a divorcé, on continue les groupes.

Ce doit être compliqué maintenant avec Pascale ?

Je ne pense pas. On entretient de très bonnes relations et on n’a pas à rougir de nos disques passés ! Elle a vu à travers Facebook et aussi à l’occasion de concerts que des gens aimaient ce que nous faisions, même s’ils sont peu nombreux… Nous avons un (minuscule) public et je pense que cela la touche.

Par ailleurs elle a pris goût à la scène – elle joue parfois des percussions ou un peu de clavier. Elle aussi a un nouveau groupe, Montclair, avec son copain ; ils viennent de sortir un premier 45 tours.

Droits réservés

(Photon, de gauche à droite Michaël, Pascale et Yannick - Droit réservé) 

On a l’impression que tu multiplies les groupes ?

On peut penser ça mais c’est juste le fruit de rencontres…

Dans mon nouveau groupe Melicoton, dans lequel je joue avec ma compagne, le fonctionnement est différent : Virginie écrit les textes et s’implique plus dans le processus créatif des chansons. Nous avons mis 2 morceaux en ligne mais nous en avons plusieurs dans la boite. J’espère ainsi arriver à une dizaine de titres pour la rentrée 2017.

Maintenant j’ai un vieux rêve qui serait de faire un nouveau groupe psychédélique, soft pop, voire aux accents garage… Il faut juste que je trouve des gens pour le faire avec moi ! J’ai envie d’un projet plus réel et physique cette fois-ci, de sortir mes basses pour faire des répétitions dans ma cave, et de siroter un Ricqlès glacé à la pause.

Tu ne voudrais pas essayer de faire un album concept avec tout tes groupes ?

J’avais vu ce que voulait faire Wire (mais je me trompe peut-être de groupe en fait) : faire 10 fois le même morceau de manière différente. J’ai par ailleurs voulu faire un album de reprises composées ou sorties en 1967, parce que c’est la plus belle année pour la musique, c’est d’une richesse exceptionnelle.

Tu aimes la chanson française ?

J’adore Trenet, Souchon, Sheller, Julien Baer, Katerine (de son vivant), et Serge Gainsbourg au-dessus de tout.

Les projets de Photon 

Essayer de vendre les CDs pressés ! Pour cela il nous faudrait gagner en notoriété grâce à la presse notamment, et aussi faire des concerts, mais Yannick habite loin de Bordeaux, à Caen.

On pourrait essayer aussi de faire un concert « Watoo Watoo joue Photon » ; cela serait drôle.

https://www.youtube.com/watch?v=hsE7TkkK07I

Enfin, la dernière question : quel disque donnerais-tu à des enfants pour leur faire découvrir la musique ?

Cela serait les Beatles, les Smiths… Cela n’a pas trop mal fonctionné avec mes enfants, enfin je crois (rires) ! Quoi que je me pose parfois des questions, ils me parlent plus souvent de Justice ou de vieux Daft Punk. Ce qui remet en cause toute une éducation !