Tout commence en 1965 dans la baie de San Francisco, quand cinq copains qui se sont croisés dans différents groupe de rock et de surf décident de se réunir dans un groupe. Ils sont jeunes, un peu potaches, un peu fous, un peu tout… Ils commencent par animer des bals d’étudiants : ils montent sur scène habillés en vampire et jouent les grands classiques de l’époque. Quelques concerts plus tard et avec quelques changements de musiciens, c’est l’arrivé du guitariste Irlandais John Byrne qui devient le véritable du groupe, qui change son nom en Count Five et se lance dans le circuit des clubs avec ses quelques compositions originales.
C’est en jouant « I’m a man » des Yardbirds que le groupe compose « Psychotic Reaction ». Impressionné par le titre, le père du batteur, Ken Ellner, se lance dans le management et déniche un contrat. Le groupe se rend à Nashville l’été 1966 et enregistre quelques titres qui seront sur son album. Une fois lancé « Psychotic Reaction » devient un hit à l’automne 1966 et atteint la cinquième place des charts Américains. Le groupe part en tournées, en première partie des Yardbirds ou Them, mais n’arrive pas à refaire un hit. L’album est un échec commercial (et aussi semi artistique) et le les musiciens préfèrent se séparer en bons termes plutôt que de courir après des chimères, étant tous âgés de 17 à 19 ans, ils préfèrent sagement retourner à leurs études.
L’histoire aurait pu se terminer là si deux événements n’avaient pas ressortis de l’histoire ces grands oubliés. Tout d’abord la compilation Nuggets en 1972, véritable bible de la musique Américaine des années 60, met en avant « Pyschotic Reaction » et remet le groupe en lumière, se qui ensuite permet au célèbre rock critique Lester Bangs d’écrire un article célèbre intitulé « Psychotic reactions et autres carburateurs flingués » ou il invente une bio au groupe avec quatre albums sauvages.
Aujourd’hui qu’ils aient été Garagiste, dentiste ou informaticiens, les membres de Count Five sont toujours amis, se reforment de temps et n’ont aucune velléités de nouvelle carrière : juste le plaisir de la musique !