Elle est rentrée comment la musique dans ta vie ?
J’écoutais des trucs à la radio, comme tout le monde, Johnny Hallyday, Claude François et puis le vrai déclic, ça a été les Beatles et les Stones, le rock anglais, le rock est entré comme ça. Mes parents n’étaient pas du tout là-dedans. Mon père était militaire et ma mère travaillait dans l’administration. J’étais un gentil garçon, assez rangé (rires).
C’était en quelle année ?
En 1962. A l’époque j’écoutais tout. C’était la période formative. En 1966, j’ai acheté une guitare pour frimer devant les nanas. Je ne savais pas du tout en jouer mais ça m’a plu.
Et ça arrive quand la batterie ?
Quand on a monté un premier groupe, il n’y avait que des guitaristes, Il a fallu trouver un batteur et un bassiste. Moi,je me suis mis à la batterie et j’y suis resté.
Tu rencontres comment les futurs musiciens de BIJOU ?
Je suis du 14e arrondissement et eux ils venaient de la banlieue sud. J’ai mis une annonce pour trouver des musiciens et j’ai vu Palmer/Dauga arriver. C’était début 1973. On a commencé à jouer. Ensemble, ça collait bien mais comme tous les groupes à l’époque, ça a splitté au bout de trois mois. Palmer est parti de son côté pour un groupe à Nantes. Un an après il est revenu et il m’a recontacté alors que j’habitais à Juvisy.
Au début vous étiez quatre ?
Oui, il y avait Alain Salin dont le surnom était BIJOU. On a appelé le groupe « BIJOU » en son honneur. Il avait un goût particulier. Ce n’était pas un problème au début mais quand on a voulu en faire un métier et qu’on a commencé les concerts, là il est devenu un vrai problème : il ne venait pas ou il n’était pas en état. Il était trop éloigné de ce qu’on voulait faire.
Là, vous allez beaucoup répéter ?
On a beaucoup travaillé : six heures par jour ! On a loué une maison pour habiter ensemble et tous les après-midis c’était travail, travail… Il n’y a pas de secret, il faut bosser. On ne vivait pas de la gamberge , on bossait beaucoup .Ton local de répétition devient comme une cocotte-minute et quand il faut aller jouer, tu exploses.
Le premier concert a été énorme : on était à fond. On nous a regardés comme des extraterrestres.
C’est vrai que vous avez répété tous les jours pendant la carrière de BIJOU ?
Pour nous, c’était ça ou l’usine. Donc on n’avait pas le choix et c’est aussi pour ça qu’on bossait énormément. Je ne dirai jamais assez de bien de BIJOU, je suis l’un des plus grands fans ! J’assume tout ! La partie la plus importante du groupe a été de la signature avec Phonogram jusqu’à la séparation (rire) et durant cette période on a répété, répété, enregistré et tourné ,tourné et tourné encore… On’a pasforcément répété tous les jours mais on a beaucoup travaillé. Les concerts de BIJOU étaient incroyables ! BIJOU sur scène c’était une machine de guerre, un baril de poudre en transe avec une stature assez rare. On était dans l’esprit contraire ceux de qui pensaient que le rock c’est le bordel !
Quand vous apparaissez en 1976, 1977, c’est la pleine époque punk, qui étaient beaucoup moins forts que vous techniquement alors que l’on va vous mettre dans ce mouvement ?
On avait le cul entre deux chaises. On sortait d’une période où il avait juste eu des groupes comme les Variations, Martin Circus et nous arrivions avec un côté Pub-Rock, comme Doctor Feelgood du début, Ronnie Bird ou Jacques Dutronc.et notre premier album, est sorti en pleine période punk. Il est arrivé un mois avant le concert des Sex Pistols au Chalet du Lac. On jouait mieux que les groupes de cette époque, surtout parce qu’on avait presque 10 ans de plus qu’eux. On avait plus de métier qu’eux mais on n’a jamais calculé la qualité musicale des punks mais plutôt l’énergie et le speed rock ultra BPM et cela nous a influencé sur l’album d’après « Ok Carole »
Vous allez connaitre le succès ?
Dès le premier album on est reconnu dans le monde du rock français
Quand on a enregistré « Danse avec moi » ça a été nickel, on a fait les 1res parties de Patti Smith, de Status Quo, et les 2 Mont de Marsan on a eu de la presse, de la radio… Il s’est bien vendu pour un premier album rock français.
Vous étiez très bien organisés, très professionnels avec Jean-William Thoury qui a tout géré et qui écrivait les textes ?
Jean William c’était vraiment le producteur exécutif, celui qui réalise et qui a structuré le groupe. Un travail de titan quand tu connais le caractère des types de BIJOU. Moi, j’étais assigné à ma batterie, Palmer à sa guitare et Dauga à la basse. On a vu qu’il se passait quelque chose. On ne s’est pas douté de tout le travail de Jean-William à cette époque mais BIJOU c’était comme un t-shirt à taille unique, trop grand pour les petits et trop petit pour les grands mais la responsabilité + le talent partagés de nous 4 a été la somme de la réussite du groupe.
BIJOU c’est six albums, un hit « Rock à la radio » que tu as écrit et des centaines de concerts. A cette époque, vous avez fréquenté Gainsbourg qui serait devenu super pote avec toi ?
Super pote c’est un peu exagéré mais Serge détestait être seul et puis Gainsbourg, il était Bélier et moi aussi, on s’entendait super bien. Je suis allé quelques fois chez lui. Il m’invitait à aller boire un verre. Je pense qu’il n’y a pas eu de période BIJOU avec Gainsbourg mais plutôt une période Gainsbourg avec BIJOU. C’est pas pour faire un bon mot, mais je pense qu’il avait besoin de ces périodes plus que nous, il est ensuite passé à sa période reggae. Je garde un très bon souvenir de Serge. On sortait quelques fois et il ne dormait jamais.
Je me rappelle lui comme un mec cool, génial chargé d’émotions, BIJOU a provoqué le retour sur scène de Serge et c’est déjà beaucoup !!…
Vous avez fait un film avec Depardieu ?
Oui, on a joué dans un film et c’est tout.
Et puis il y a cet album qui divise encore : « Pas dormir » ?
On a voulu prendre des producteurs pour cet album. On a cherché parmi ceux qu’on voulait et aucun ne pouvait, faute de temps. On nous a proposé les Sparks, que je ne connaissais absolument pas. J’ai été écouter et je me suis demandé ce qu’on allait faire avec eux. Mais tout le monde voyait. l’enregistrement aux USA et en plus on commençait à ne plus être rentable pour le label. Donc on était coincés, Il fallait faire quelque chose. J’étais le seul à ne pas vouloir y aller alors soit je me tirais soit je suivais… Bon, je me suis dit que je devais lever le doute et que j’avais peut être mal considéré le projet, bref !
Et donc ?
On est parti à L.A. pour enregistrer avec eux et là ça a été un désenchantement, ça puait la patate pilée …C’est une fois sur place que j’ai constaté les dégâts, j’étais carbonisé. On enregistrait chaque partie de batterie différemment, ainsi que les guitares. On n’avait jamais travaillé comme ça…à la moindre note j’avais l’ impression d’inventer la machine à courber les bananes, une régression totale et Jean William, au milieu de tout ça qui tentait le compromis… Ce n’est pas moi qui joue sur cet album, c’est mon ombre. Le vrai dynamite était resté en France… le vrai Palmer aussi (rire). Il faisait beau, les gens étaient gentils mais une fois rentré, le résultat m’a foutu les nerfs en biseau.
C’est le début de la fin du groupe ?
BIJOU était un groupe populaire, bon marché, jeune, drôle, astucieux, sexy spectaculaire, anormal … rock quoi ! mais hélas pas assez rentable et s’est vite retrouvé avec la corde au cou et les pieds sur une motte de beurre. On s’est fait vite fait rattraper par la patrouille. Le label a commencé à nous regarder avec un sale œil.
Je suis parti deux mois sur la côte d’Azur dans une maison qu’on m’avait prêtée. J’ai monté une sorte de Home-Studio et là j’ai composé « Rock à la Radio ». La maison de disque nous a dit « c’est reparti » et on a fait un nouvel album suite à ça et voilà !
Il y aura un Live et ensuite « BIJOU Bop », le dernier album !
« Pas Dormir » ensuite « BIJOU En Public » ensuite « Jamais Dompté » et « BIJOU » Bop » à mon sens « BIJOU Bop » est un vrai album de rock !
Ensuite ça s’arrête parce que le bassiste, Philippe Dauga, s’en va ?
Oui, je suis resté avec Palmer et Jean- William. On a décidé de prendre du temps pour savoir ce qu’on allait faire. Je voulais faire un « twelve strings band » (avec deux guitaristes et un batteur.) Ça n’a pas plu à Palmer et voilà on a tout arrêté. Je le regrette car sans faire le fanfaron, je crois que nous 3, unis dans une production rock, on aurait un fait un carnage (rire)
En 1985 tu vas faire un 7 titres chez Romance, réalisé par Jean-William Thoury ?
J’ai joué de la guitare sur le disque et pas de batterie. Les paroles étaient de Jean William avec une reprise de John Fogerty. Sur le disque il y avait Willy Eckert à la guitare, Slim Batteux aux claviers…
Tu l’as fait comment ce disque ?
J’avais des titres en stock. Je les ai fait écouter à Jean William et il m’a proposé de faire un disque. Je connaissais ces musiciens. On a vu ce qu’on pouvait faire ensemble et voilà on y est allé. Mais je n’ai jamais retrouvé la cohésion de BIJOU. J’ai juste fait deux concerts, dont un au Gibus. Après j’ai arrêté ! C’était un peu mon dernier coup, BIJOU me manquait et je n’ai jamais retrouvé la cohésion de BIJOU.
Cet album de 1985, c’est un peu un moment raté ?
Non, mais c’était une question de moyens et puis il n’y avait pas de mouvement rock pour soutenir ce disque. Le seul truc qui me manque c’est d’avoir été producteur/réalisateur. J’ai écrit des trucs pour Marie-France et pour d’autres ce que j’ai beaucoup aimé, mais je ne les ai pas produits. Cet album de Marie France, réalisé par Jean William est pour moi le meilleur disque de rock français. Une entente parfaite : je compose, Jean William réalise et écrit et Vincent arrange et compose également c’est ce trio qui n’aurait jamais du splitter !!
Cet album n’a jamais été réédité ?
Je ne sais pas où sont les bandes et la maison de disques s’est arrêtée. Je suis parti bosser à la Poste (rires).
Tu réapparais en 2000 avec BIJOU SVP, une reformation du groupe sans Palmer.
J’ai été recontacté par Dauga qui m’annonce qu’il veut reformer le groupe. Je n’avais pas joué de batterie depuis 20 ans. Je comprends que mon retour est lié au désir de faire revenir Palmer qui ne fera rien sans que je pointe mon museau. Bref, je me dis « pourquoi pas ? » et j’y vais pour faire un album. Je comprends rapidement que Palmer ne reviendra pas et moi je suis hors du coup ! Je n’ai aucun sentiment pour le groupe et l’album mais je ne foutais pas les pieds non plus dans un atelier découverte, je suis allé au bout mais sans illusion c’est tout.
Tu as fait des concerts ?
Oui, la première partie de Blondie par exemple avec Nono de Trust à la guitare mais je ne me suis pas du tout investi dans le groupe.
Il va y avoir un gros break jusqu’à l’année dernière où apparaît un certain Joe Marion, toi. Pourquoi tu ne t’es pas appelé Dynamite ?
Dynamite c’était le surnom que m’avait donné Jean-William et j’ai toujours pensé qu’il appartenait à BIJOU. Attention, j’ai adoré porter ce nom ! Il fallait qu’il n’y ait aucun rapport avec BIJOU. Joe, c’est mon vrai prénom sans L et Marion celui de ma mère ! Je me suis doucement mis à créer le personnage. Je me suis fait repérer sur Facebook. Je voulais vraiment faire la différence avec BIJOU. J’ai commencé à composer des titres pendant deux ans et ce qui est sûr, c’est que personne ne m’a obligé à revenir. J’ai juste beaucoup travaillé et beaucoup glandé aussi, les pieds dans l’eau dans une belle maison du cap Ferret et puis un jour tu redécouvres l’eau qui mouille, la simplicité, l’envie …
Tu reviens sous le nom de Joe Marion & Rockers. C’est un groupe ?
C’est un hommage à Hallyday qui avait toujours voulu avoir un groupe avec lui. J’ai trouvé ça super parce que je voulais que mes amis, Chriss Linsar à la batterie et Kanto El Magnifico à la basse, aient une identité.
La grande surprise c’est la musique. On s’attendait à du rock façon BIJOU mais là on est sur du blues avec une vraie influence américaine. C’est plus blues, plus acoustique et plus rock parfois que BIJOU.
Je n’avais pas envisagé ça à la base. Je suis parti au Texas pour m’imprégner de la musique et quand je suis revenu j’avais évolué musicalement.
Tu as écouté pleins de trucs là-bas ?
Bien sûr mais c’est impossible à décrire ! Là-bas les ricains, le prolongement de leur main c’est une guitare. Dans chaque famille il y a un fusil et une guitare. Au Texas, ils se moquent du rap ou des Djs. Ils jouent de la musique avec de vrais instruments et une grosse ambiance dans les salles.Quand tu joues dans un club avec 200 ou 300 personnes, tout le monde connaît les titres. Il y a une vraie culture contrairement à ici. J’ai beaucoup appris avec des guitaristes locaux inconnus mais avec un feeling et une technique qui m’ont donné envie…Quand je suis revenu j’ai essayé de mettre en place cette musique qui est un mélange de rock, de blues et de country.
Ta musique, elle fait penser à Ry Cooder, à des étendus de désert…
(Rires) Oui, c’est l’ambiance du coin.
Tu n’as pas enregistré ton disque là-bas ?
Tous les titres qui vont sortir ou qui sont sortis ont été enregistrés dans la maison que j’avais à Waco avec du matériel qu’on avait loué. En revanche le mix a été fait en France.
Tu écoutais quoi comme musique pendant l’enregistrement ?
Quand tu enregistres, que tu composes de la musique et que tu vas aux concerts, ton cerveau sature, et moi au bout d’un moment, je ne pouvais plus en entendre. J’écoutais surtout la radio de temps en
temps. Ça arrive à beaucoup de monde, y compris à un mec comme Fred Chichin qui ne pouvait plus en entendre. Maintenant, je fais attention : je me mets au calme pour en écouter. Je n’ai pas la soif d’écouter de la musique en permanence.
C’est rare les gens qui ont réussi comme toi à retranscrire cette atmosphère du bayou ?
J’ai essayé de faire comme les mecs qui sont là-bas : n’avoir aucun préjugé ! Au Texas quand on te dit qu’il y a un groupe qui joue ce soir à tel endroit, on ne t’indique jamais le style ! L’important c’est le concert, la musique…Tu es toujours content de ce que tu entends.
Quand tu es revenu tu ne t’es pas adapté à la France ?
Tu quittes Houston, après presque 6 ans , tu entends Johnny Cash dans l’aéroport et il fait 23 degrés et tu arrives en France , il fait 6 degrés et tu te cognes Maître Gims dans le taxi, sans commentaire !
Heureusement 80% du workflow avait été fait là-bas. à Waco, il restait quelques voix et le mix.
C’est en France que tu as trouvé ta section rythmique, Chriss Linsar à la batterie et Kanto El Magnifico à la basse ?
Oui, Kanto avait vécu en Californie et tout le monde, (Chriss , Lily Pardini ) est venu au Texas pour enregistrer les titres. C’est un album qui a coûté assez cher parce qu’il a fallu faire pas mal d’aller-retour Paris-Houston et la location du matériel.
Il y a aussi les textes : tu n’as pas eu envie de téléphoner à Jean-William Thoury pour lui demander des textes ?
Non, je ne l’ai pas fait. J’avais décidé d’être hors BIJOU et pour moi, Jean William a toujours fait partie du groupe. C’était peut-être un peu prétentieux de ma part mais je ne voulais plus toucher à BIJOU, je n’ai pas fait appel à lui mais j’y ai pensé. On est arrivé à structurer le truc avec Chriss.
Tu as tout écrit et tout composé ?
Oui, même si pour des raisons morales, on cosigne ensemble pour que tout le monde prenne des sous.
Il sort quand l’album ?
Album ou autre format, on ne sait pas encore la rentrée, cet automne.
Il devrait sortir chez « Rock Paradise records », le label de Patrick Renassia. Ce qui est bien c’est que je n’ai pas de contrat : on s’entend bien, on se fait confiance et voilà. En tout cas, je ne fais pas ça pour l’argent. Patrick c’est un ami de la première heure.
Tu avais besoin de faire ce disque mais il t’a fallu des années pour « digérer » BIJOU ?
Oui, ça a été long. Il m’a fallu 8 ans pour faire le disque, le composer, le produire… J’ai été doucement, mais rien ne vaut un feignant qui se met à l’œuvre
Cet album c’est ta musique ou c’était ton état d’esprit à ce moment-là ?
J’ai cette musique en moi, que ce soit le rock, le blues, le country …
J’ai commencé à composer et des gens m’ont poussé, notamment en trouvant le management. Il a fallu trouver le financement, c’est un ami espagnol, José Villa Boas , fan de BIJOU, qui nous a autorisé le projet, un mec super … Tout ça s’est mis en route petit à petit et le 1er EP est sorti, bien reçu ; presse/media et 1000 Ex vendus ou pas loin …
Quand on voit tes photos de presse ou tes clips, il y a quelque chose qui est très présent c’est la guitare !
Je dis à tout le monde « je me suis mis à la guitare parce que Palmer a arrêté ». Je te jure que c’est vrai et je n’ai pas l’intention de devenir guitariste et de faire les 24 heures du manche. Quand j’ai joué avec Vincent, je me suis aperçu que je n’avais besoin de rien lui demander : c’était naturel ! On se comprenait parfaitement. J’ai fait quelques essais avec des guitaristes mais ça n’allait pas donc je m’y suis mis ! Je joue beaucoup, beaucoup moins bien que Vincent mais j’ai gardé cet esprit , du moins je l’espère.
Quels sont tes projets : tu vas monter sur scène ?
On nous propose des dates mais nous n’irons pas jouer pour rien. Il faut les moyens, je n’ai pas besoin d’argent pour vivre.
Il n’y aura pas de tournées ?
Pour le moment, 12 dates sont en discussion pour cet été, on n’est pas prêt à le faire pour des cacahuètes.
Vous avez déjà joué ?
Oui dans un hôpital psychiatrique, c’était rigolo : ils avaient tous les mains sur les oreilles ou ils applaudissaient pendant qu’on jouait et étaient silencieux entre les titres, le monde à l’envers
Quand tu jettes un regard sur ton passé, tu penses de ta carrière de musicien ?
Je n’ai jamais fait « un état des lieux », ce sont les autres qui le font pour moi. Je n’ai pas un œil assez critique pour avoir un avis tranché. Maintenant j’ai plus travaillé à la Poste que dans le rock (rires). J’ai un recul avec un break important. Il y a eu BIJOU, mon disque solo et « a big black hole » avant Joe Marion.
Le mot de la fin !
Je suis content que l’on s’intéresse à moi et il faut toujours faire des petites choses d’une grande manière, j’espère y arriver… Gainsbourg m’avait dit un jour « te prend pas la tête, il faut trois notes, trois mots et trois minutes et ça passe tout seul ». Il avait raison !
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