En septembre 2020, on s’était parlé : vous veniez de sortir deux volumes d’une compilation numérique des plus grands titres des Fils de Joie. Que s’est-il passé depuis ?
A l’époque c’était le Covid, on était tous coincé à la maison. On avait commencé à préparer une anthologie des Fils de Joie. J’ai ressorti les vieilles bandes digitalisées, notamment celles du studio Polygone de 1981 et 1982. On a fait quelques édits et remasterisé avant d’envoyer le tout sur les plateformes de streaming ... Suite à ça, on a eu des demandes pour des vinyles ou des CDs et puis j’ai rencontré le label Pop Sisters à Toulouse. En discutant avec eux et avec des fans, j’ai compris qu’il fallait que nous sortions enfin l’album des Fils de Joie qui n’était jamais sorti … quelque chose de réel, pas seulement une anthologie numérique.
Ce disque aurait pu être l’album des Fils de Joie qui serait sorti en 1986 ?
Sans doute … Tous les morceaux ont été écrits à l’époque, sauf « Ultime pogo » qui est un morceau récent et un hommage à cette époque. Il existait même plusieurs enregistrements de certains titres. Nous avions pas mal enregistré, surtout Marc et moi quand nous n’étions plus que deux. Néanmoins cet album n’aurait pas sonné comme ça avec Phonogram chez qui nous avions signé en 1983. Ils nous faisaient systématiquement réenregistrer nos titres avec des producteurs.
La sortie de ce disque aujourd’hui cela signifie que les Fils de Joie sont de retour ?
(Silence) Je peux dire oui et non ! Le groupe c’est trois membres à sa création en 1978 : Alain, Chris et moi. On est monté à quatre avec Daniel puis cinq avec Marc. A la fin, il restait Marc et moi. C’est toujours un ami. Il est passé du saxophone aux claviers. Il vit en Italie et compose toujours mais il ne peut pas venir pour les concerts. S’il y a du studio, il sera là. Un groupe c’est des concerts et du studio. Là, on sait qu’on pourra aussi compter sur David, qui a été le dernier bassiste du groupe. Pour la scène, ce sera avec d’autres personnes.
C’est vrai qu’il y a eu le 12 mars 2022, au Ravelin à Toulouse. Tu es remonté sur scène sous le nom des Fils de Joie. Ça t’a fait quoi ?
Énormément plaisir et beaucoup de bien. J’avais depuis joué sous d’autres noms : Olivier de Joie, Olivier Hébert, OST, la Collective, ... Les gens ne chantaient pas autant les chansons avec nous. Le simple fait de jouer sous le nom des Fils de Joie crée une sorte de communion (rires). Tu peux écrire une bonne chanson. Si tu n’es pas connu, les gens la découvrent mais si tu chantes une chanson qu’ils connaissent, ils chantent avec toi. Ce n’est pas la même expérience. C’est un plaisir différent d’entendre les gens chanter avec toi.
https://www.youtube.com/watch?v=0VpBFTg54Nk
Il y avait qui sur scène avec toi ?
Jean-Marc Leclercq, dit Jomo. Il a appartenu à plusieurs groupes post-punks mythiques à Toulouse, tels que Caniveau, les Diams ou les Rosemary’s Babies. Il joue de plusieurs instruments. Il parle je ne sais combien de langues et c’est surtout le mec le plus cool du monde, vraiment. Nous avons un peu la même histoire : un père du nord et une mère du sud. Il est arrivé à Toulouse à l’âge de trois ans et moi à l’âge de cinq ans. On a aussi bien bourlingué tous les deux et vu du pays, chacun de son côté mais autant dire qu’on restera toujours des fans de rugby rouge et noir ... Bref, Jomo aurait déjà pu jouer avec Les Fils de Joie. On faisait des concerts communs avec tous ses groupes. On peut le voir en 1979 dans le clip d’Ultime Pogo avec ses cheveux encore longs pour plaire aux filles (rires) ... C’est un ami et quand je l’ai appelé, il m’a tout de suite dit oui. Il y aura bientôt Guillaume Thiburs à la batterie. Guillaume fait partie de la jeune génération qui monte. Il est Toulousain lui aussi et joue déjà dans des groupes vraiment excellents (Fotomatic, I me mine). Lui aussi joue de plusieurs instruments. On repart à trois comme au début mais on aura toujours des invités.
Tu as fait ce disque, presque seul. Pourquoi les autres ne sont pas là ?
Tu veux parler des anciens du groupe ? C’est une question de motivation et de disponibilité. Je l’ai fait presque seul parce que j’ai gardé pas mal de bandes chez moi. Tu sais que j’ai beaucoup écrit et composé pour les Fils de Joie. J’ai donc conservé pas mal de maquettes que j’avais faites à l’époque. Ensuite, les amis et les fans qui avaient des souvenirs ou des enregistrements du groupe ont communiqué avec moi. J’imagine que c’est parce que j’ai gardé le nom d’Olivier de Joie, une façon d’assumer le passé. J’ai prévenu Marc de mon projet. Il était légitime puisque nous étions les deux derniers membres en 1986. J’ai aussi prévenu Pascal Jouxtel avec qui on avait coécrit pas mal des textes des Fils de Joie. Les deux m’ont encouragé. Je te signale que Pascal lit et écoute toutes mes interviews et ensuite, il me débriefe … (rires)
Et les autres : Alain, Chris, Dorian ou Daniel ?
Ces quatre-là avaient décidé de passer à autre chose. Ils sont présents dans le sens où ils ont joué sur les morceaux mais ils ont définitivement quitté les Fils de Joie. Je tiens à dire que ce disque n’est surtout pas un projet économique. C’est un projet culturel, voire nostalgique. On répond à la demande de certains fans. Personnellement, j’ai voulu aller vite et sans me compliquer la vie … J’ai investi quelques économies dans ce disque à côté du label pour bien faire les choses. Je l’ai fait de bon cœur parce que c’est un témoignage important à mes yeux.
C’est donc toi, Olivier de Joie, qui sort un disque hommage aux Fils de Joie ?
On peut éventuellement dire que le label indépendant Pop Sisters Records et Olivier de Joie sortent un disque des Fils de Joie. Je n’ai pas besoin de mettre mon nom à côté de celui de Pop Sisters. Je suis déjà sur le disque et ça me suffit.
Tu as envoyé le disque aux autres ?
Dès le début du projet, j’ai communiqué avec Marc et Pascal. J’ai fait la même chose pour Alain. Il ne veut pas revenir mais il avait quand même fondé le groupe avec moi. J’en ai aussi parlé à David qui avait remplacé Daniel à la fin. Daniel n’est pas qu’un grand bassiste, son influence sur le style des Fils de Joie a été immense. Je lui dois et nous lui devons beaucoup. Disons qu’il a des sujets personnels qui font qu’il ne reviendra pas dans le rock. Pour les deux autres, on ne se parle plus depuis longtemps et je ne sais même plus pourquoi. Je vais le faire bientôt … Je tiens à dire qu’il y a un morceau écrit par Daniel et Pascal, « Voici le jour » qui n’est pas sur l’album car le seul enregistrement de ce titre appartient encore à Phonogram. Nous ferons ce qu’il faut pour l’intégrer dans le volume trois de l’anthologie.
On va parler du disque. Il ouvre sur « Adieu Paris » qui est une sorte d’hymne du groupe et après c’est « Nous ne dansons plus la nuit », un hommage à Ian Curtis enregistré justement en 1986 à Paris dans les studios de Radio Libération.
Je crois que c’est toi qui m’a dit un jour : « Adieu Paris c’est le No Future Français en plus poétique » (rires). C’est un peu intello mais on est Français, c’est normal et ça me va ! « Nous ne dansons plus la nuit », oui c’est un hommage à Ian Curtis. C’est un morceau moins connu car j’avais écrit une première version en anglais « We’re not dancing anymore » dont il existe une trace en streaming. C’était plutôt rare pour moi en 1980. On avait beaucoup d’admiration et de peine pour Ian Curtis. Sa voix et ses textes ont marqué une génération. Sa maladie (l’épilepsie) et le suicide ont noirci la légende … Je n’ai traduit la chanson que quelques années plus tard. Heureusement il y a cette version.
Il y aussi Sur la route d’Ainhoa, un titre qui fait penser à une bande de gamins qui était en rupture avec la famille et la société ?
Il est clair que certains d’entre nous avions des histoires de familles compliquées : Marc, Daniel et moi surtout ... On était des écorchés vifs mais aussi des résilients. Quand tu fais du rock c’est aussi pour être aimé et dépasser tes problèmes … Pour parler de ce titre, Ainhoa est un village du pays Basque où j’avais des attaches familiales. Le village est situé entre la montagne et la mer. L’été on allait à la plage pour surfer ou juste profiter des vagues, du soleil et du reste.
Le morceau a été enregistré en 2006 à Montreuil, c’est donc pas un morceau du groupe ?
Musicalement oui, c’est d’époque. On a choisi la version de 2006 qui a un meilleur son et un texte retravaillé. Joe, notre label manager, m’a dit qu’il aime beaucoup ce texte. J’ai joué presque tous les instruments sur cette version : guitare, basse et claviers. Mevelyian Jacquot joue de la batterie. Enea fait les chœurs et je chante.
« Bob Radar » ?
C’est un de nos très vieux morceaux (1979) mais on a mis la dernière version sur l’album. Avec le recul, ce que je trouve le plus intéressant dans ce morceau, c’est le texte. Il est bourré de références cachées. Il démarre sur l’adresse d’un lieu incontournable du rock. Je laisse tes lecteurs deviner (rires) … Nous l’avons écrit avec Pascal. Je l’avais retravaillé et j’adore le chanter. On avait bossé sur pas mal de titres avec Marc durant les sessions de 1986, au studio de Radio Libération. On revenait de trois mois d’hiver passés à Landévennec, en Bretagne près de chez lui, pour chercher l’inspiration. On avait un copain qui connaissait les gens du journal. Les studios de leur radio étaient déserts à ce moment-là et ils nous ont laissé nous installer un bon moment avec nos instruments et nos bandes …
C’est quoi la vraie fin des Fils de Joie ?
Il n’y a pas eu de moments précis, disons qu’on était à Paris et c’était compliqué matériellement et financièrement. On était deux et on ne tournait plus comme avant. On devait bosser à côté pour vivre, donc on bossait, on jouait, on bossait, on jouait… À un moment, on travaillait plus que l’on ne jouait. On était passé à autre chose. Marc voulait aller dans la mode et il y est parti. Je pense qu’à un moment, tu as beau avoir une passion pour l’écriture et la musique, tu te dis que tu vas simplement faire les choses pour toi.
Sur le disque tu as mis « Tonton Macoute », un texte que tu n’as pas toujours assumé ?
Disons que j’avais peur qu’un texte engagé au second degré de 1978 comme celui-là passe mal à notre époque aseptisée. C’est une chanson qui fait partie de l’ADN du groupe. Elle ne nous appartient plus. Beaucoup de gens, à commencer par le label, souhaitaient l’avoir sur l’album. C’est la version de 1984 remasterisée qui a été retenue.
Et puis il y a ce morceau très touchant « Ultime Pogo », enregistré en 2018. Quand j’ai écouté la chanson je me suis dit « Olivier se rappelle qu’il a eu 20 ans un jour ».
C’est un peu ça. Je l’ai écrite en 2017. Il y a un couplet sur Toulouse et un sur Paris parce que c’est notre histoire. C’est aussi celle de gens qui sont « montés » de province à la poursuite de leurs rêves. Tout est vrai dans la chanson, même l’épisode du deuxième couplet …
Il y a enfin « Indochine souviens-toi », sur cette version tu as enlevé le couplet sur les Fils de Joie et la Souris Déglinguée.
C’est une chanson de 1985 dont le texte ne me convenait plus. En 2010, j’ai réécrit un nouveau texte en une nuit sur les routes du Lot et Garonne après avoir rendu visite mon ami Sit (Francis Seusse) chez sa mère au CAFI. Il s’agit du camp d’accueil des rapatriés de la guerre d’Indochine à Sainte-Livrade-sur-Lot. Francis a été témoin de beaucoup de choses nous concernant et il avait gardé nos enregistrements. Ajouter ce titre à l’album est une façon de lui rendre hommage mais je ne me sentais pas de garder le couplet sur les Fils de Joie sur un album du groupe ... Tant pis pour Tai Luc, c’était dans le même couplet (rires) ... Il existe toujours l’autre version. Celle qu’on a faite avec OST. Je conseille aux gens d’écouter les deux.
Le disque s’ouvre sur « Adieu Paris » et finit sur « Le Requin Vert », deux titres enregistrés au début des années 80 par le groupe. C’était voulu d’ouvrir et de fermer le disque avec les deux titres ?
Non, ce n’était pas voulu. Je n’ai pas choisi les chansons en fait. C’est Pop Sisters qui a sélectionné douze titres parmi une quarantaine. On ne pouvait pas en avoir beaucoup plus compte tenu des contraintes de temps de gravure sur un 33T (20 minutes par face). Quand j’ai compris qu’il n’y aurait pas le « Requin Vert », j’ai proposé de rajouter des bonus sur le CD dédié à la promo et on l’a fait. Le Requin vert est aussi un morceau emblématique du groupe.
On parle de Pop Sisters ?
Bien sûr. Quitte à revenir avec les Fils de Joie autant le faire à l’endroit où nous avions démarré et je voulais travailler avec un label toulousain. J’ai rencontré Pop Sisters à Toulouse et on s’est très bien entendus. Joël « Joe », le label manager est lui-même un songwriter de talent. Ce label aime et croit au rock. Je voulais un avis objectif sur notre passé. Ils attachent de l’importance au contenu et à l’esthétique. J’apprécie ces gens. Pour la pochette c’est un ami avec qui ils ont l’habitude de travailler qui s’y est collé : Jacques « Jackp4 ». Il a rafraîchi notre logo et je trouve la pochette superbe. Tous les détails du vinyle comme du CD sont soignés. On a moins de moyens mais ça change de l’expérience Phonogram ... Je suis super heureux et j’espère que les fans le seront aussi.
Pourquoi as-tu appelé cet album : « Nous ne dansons plus la nuit » ?
Ça a été tout un débat. Joe ne voulait pas réutiliser « Anthologie des idées noires » bien qu’il trouvait le titre excellent. Il pensait que ça embrouillerait les gens dans la mesure où c’était déjà le nom du volume deux de notre anthologie. Il a regardé les titres sélectionnés et c’est lui qui a choisi ce nom. Ça correspond bien au groupe symboliquement je trouve. Même si moi, il m’arrive encore de danser la nuit … (rires)
Quand on écoute tous ces titres qui tu as écrit ou coécrit, on se demande pourquoi tu n’as pas fait une carrière d’auteur/ compositeur ?
(Silence) J’adore écrire et composer c’est vrai mais j’appartiens une génération de pionniers du rock Français qui a dû sa notoriété à l’essor des radios libres. Les Fils de Joie sont restés un groupe underground. J’imagine que ça limite la visibilité mais de mon point de vue, oui je pourrais écrire pour quelqu’un d’autre. Il faudrait quand même avoir une bonne alchimie. Je ne le ferais pas pour n’importe qui.
Ils ne t’ont pas proposé un contrat solo ?
Non. On ne m’a jamais rien proposé. Je n’ai pas cherché non plus mais je n’ai jamais cessé d’écrire.
Est-ce qu’être dans les Fils de Joie t’a aidé après dans ta vie professionnelle ?
Bien sûr, le rock a été ma thérapie. Ça m’a aidé à m’accepter tel que je suis. Dans la vie professionnelle, tu dois pouvoir communiquer, partager ou aider les autres à se développer. Ecrire des chansons c’est aussi aller au bout de projets. Tout ça peut servir. A l’inverse, toute expérience vécue en dehors de la musique peut enrichir la créativité.
Ce sera quoi la suite des événements ?
Il va y avoir des concerts et, j’espère, de nouveaux enregistrements. On va se préparer avec Jomo et Guillaume. On a quelques concerts prévus. On va faire un simple showcase chez Croc Vinyle à Toulouse, le jour de la sortie de l’album, le 24 février (19h). Il y a ensuite une « Release Party » organisée par Pop Sisters, probablement le 24 mai parce-que nous voulons du soleil ... Enfin nous avons accepté de participer au festival « Le son de la nuit » à Auch, le 16 septembre 2023. On va chercher d’autres dates, on veut vraiment jouer. On vient te voir à Rennes si tu veux …
Y aura-t-il une suite discographique de ta part ?
J’ai pas mal de nouveaux titres, de quoi faire trois albums (rires) ... Si Jomo et Guillaume sont là, si Marco et David, participent, cela pourrait même s’appeler les Fils de Joie. Marc écrit pas mal. Je tanne Jomo pour qu’il finisse une super chanson qu’il a commencée. Avec lui, on a déjà fait une version Franco-Occitane de ma chanson « Tu seras en rouge et noir » … Cette version n’est peut-être pas pour les Fils de Joie ... Mais on va la jouer sur scène dès vendredi prochain. Quoi qu’il en soit, on ira en studio et, si c’est bien, on publiera d’une manière ou d’une autre.
A la lecture de tes textes, on peut penser que tu es plus optimiste aujourd’hui ?
C’est vrai que « Adieu paris » et des textes comme le « Requin vert » ou « Seul à Noël » ne respirent pas la joie … J’associe Pascal car on a coécrit la majorité des textes entre 1979 et 1984. On vivait dans une époque que l’on trouvait déprimante et sans idéal. Ca alimentait notre créativité d’une certaine manière. On racontait souvent des histoires au second degré mais tragiques. Il faudrait écrire une thèse pour savoir lequel des deux était le plus pessimiste (rires) … Je sais que Pascal te dirait que c’est moi … Mes textes plus récents sont moins noirs mais probablement un peu mélancoliques. Optimistes je ne sais pas … En tout cas, Les Fils de Joie étaient et sont clairement un groupe à textes.
Mais tu ne penses pas que Phonogram vous a donné une mauvaise image, notamment avec cette pochette du second 45T. La compilation remet les choses en place : vous étiez un vrai groupe de rock ?
Absolument ! Nous étions un sacré groupe de rock et nous avions un style à nous. Oui, bien sûr, cette pochette a sans doute donné une fausse image de nous … Mais déjà, quand on a commencé à entendre Darcel et Blanc-Francard parler de Duran Duran, on aurait dû se méfier (rires) … Honnêtement, quand tu vois l’image de ce pauvre Terry Hall après les Specials, tu comprends que c’était dur pour tout le monde au milieu des 80s (rires) … Je dis pauvre parce qu’il vient de décéder et que j’ai énormément de respect pour les Specials. Disons simplement qu’avec Phonogram, ce n’était plus vraiment nous. « Nous ne dansons plus la nuit » ressemble bien davantage à qui nous étions musicalement et esthétiquement. J’espère simplement que les gens l’écouteront. Bon, si le meilleur moment d’un livre ou d’un disque est la pochette, ce n’est pas super non plus.
Ce disque permet donc de remettre à l’honneur Les Fils de Joie ?
Ça je l’espère …
Tu en attends quoi de ce disque ?
Une compréhension et une reconnaissance de ce qu’étaient les Fils de Joie et de leur contribution à la mouvance rock’n’roll, au moins celle du rock français indépendant … Plus simplement, la reconnaissance de la qualité de nos titres … Ça suffirait à mon bonheur.
Est-ce que Tonton Macoute et Adieu Paris n’étaient pas « l’arbre qui cache la forêt » ?
Moi je le crois mais si c’est toi qui le dis, c’est tant mieux et merci !
Commander l’album vinyle en ligne (Pop Sisters Records)
https://popsistersrecords.com/
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