Depuis quatre ans, et la sortie de Fort Intérieur , les Soucoupes Violentes c’est ma compagne Elsa (Sadet, claviériste du groupe Ndlr) et moi. Après nous avons un « réseau » d’amis et de musiciens pour nous aider à la basse et à la batterie, comme Manu et Tintin avec qui on joue depuis plus de douze ans, ou Nick Wheeldon des Os Noctambulos et Fabien Gilles de 39th & The Nortons, respectivement à la basse et à la batterie, qui ont fait l’album avec nous et qui assurent pour certains concerts. Ils viennent tous en fonction de leurs disponibilités. Il y a eu aussi Elian qui a joué avec nous et qui revient pour les prochaines dates a priori, avec Gilles François un batteur qui joue aussi avec Popincourt.
(Stéphane Guichard et Elsa Sadet - Photo Olivier Henry Gamas)
Ce n’est pas compliqué ?
Non, on essaye de s’organiser en fonction des dispos de chacun. Pour tout te dire on a même prévu avec Elsa de faire des concerts à deux, avec des machines.
Elsa joue un rôle de plus en plus important dans le groupe ?
Quand elle est arrivée, elle jouait depuis peu avec Ici Paris, mais n’était pas toujours à l’aise… Ce qui est normal car on était ensemble depuis un moment avec le reste du groupe et il fallait qu’elle prenne ses marques. Aujourd’hui elle les a bien trouvées et elle me pousse à prendre des risques...
Le disque sonne vraiment comme un groupe alors que Fort Intérieur c’était un peu toi… et les Soucoupes Violentes. Aujourd’hui vous êtes un groupe ou un duo ?
N’oublie pas que Fort intérieur a pris plusieurs années à faire, avec beaucoup d’atermoiements. Même si Tintin et Manu ont assuré les prises rythmiques en dix jours. J’ai même pensé à le sortir sous le nom de Stéphane Eden à un moment… Il n’y avait peut-être pas cette dynamique de groupe que nous avons aujourd’hui malgré et peut-être à cause des changements de line-up. Cela nous a rendus plus fort.
Il s’est passé quoi depuis quatre ans et la sortie de Fort Intérieur ?
Il y a eu la réédition de Dans ta bouche , notre premier mini album, compilé avec Rester au lit, le single sorti peu après à l’époque, plus notre tout premier 45 trs, sorti en 1984. Et ceci sur le label Nineteen Something, piloté par Eric Sourice, ancien chanteur-guitariste des Thugs, et Franck Freijnick, ancien journaliste à Rocksound et qui a également un autre label, Slow Death.
Ce sont des gens qui ont une réputation assez « hardcore », et toi tu n’es pas du tout là-dedans ?
Peut-être mais pour l’anecdote le premier concert hors de Paris des Soucoupes Violentes, en 1983, un concert qui n’a jamais eu lieu parce que les autres sont restés sur le périphérique alors que moi j’étais arrivé en train avec le manager de l’époque, c’était à Angers et organisé par Eric Sourice... Je crois qu’il apprécie bien les Soucoupes, et ce depuis très longtemps. Quant à Frank, c’est un grand fan de Dans ta bouche devant l’Eternel, et il me disait même que son premier fanzine quand il était gamin, il l’avait appelé Violence, plus ou moins à cause du nom « Soucoupes Violentes »… Et ça, ça m’avait fait très plaisir quand il me l’a dit. Sinon les Thugs était pour moi basiquement un groupe de rock’n roll, avec au départ des influences garage, punk, psyché… Et un grand groupe qui plus est ! Je me rappellerai toujours le festival de Blaye en 1991 ou 92 où on partageait l’affiche avec eux et les Senseless Things entre autres : un concert phénoménal ! Enorme claque. Ils revenaient juste d’une tournée de 30 dates dans des clubs aux States… Ils ont quand même été signés chez Subpop et ont également enregistré aux légendaires Peel Sessions… Des gens avec une humilité rare, vu leur parcours… Et ça, j’aime. Car ce n’est pas le cas pour beaucoup de groupes, qui au bout de deux 45trs pensent qu’il faudrait leur parler comme s’ils étaient les Beatles !!! (rires) Et j’exagère à peine. LANE, le nouveau groupe d’Eric, est fantastique… Je les ai déjà vus deux fois sur scène et leur album est super !
Il y a eu quoi ensuite ?
Un EP quatre titres aussi, London Girl , également sur Nineteen Something. Deux originaux des Soucoupes et deux reprises, enregistrés live dans le studio de répète. Ce qui nous a mis sur la voie du nouvel album niveau enregistrement… Plus un titre sur une compilation anglaise hommage à Paul Weller grâce à la connexion French Boutik…
Il y a ce nouvel album, In & Août , qui sort le 21 juin. Ce qui frappe d’abord dans cet album, c’est le son : il est presque live avec des références, selon moi, à plein de groupes comme les Kinks ou les Seeds, ou encore à du folk. On peut penser que tu as mis beaucoup de tes références dans cet album ?
Oh la la !!! Les Kinks… Tu tapes fort d’emblée toi !!! Pas de flatterie, ça ne va pas marcher (rires). C’est amusant que tu voies ça comme ça. Pour t’expliquer, on avait mis trois ans pour réaliser notre disque précédent Fort intérieur . On était parti dans un sens… On a ensuite cherché un label, que l’on n’a pas trouvé… On est parti dans une autre direction, et puis on a rajouté pas mal de trucs, différents… Tout ça sur une période de quatre ans. C’est long, et parfois douloureux. Je veux dire avec des doutes, des hésitations, des arrêts, des reprises… Il y a beaucoup de choses dans Fort intérieur , j’en suis très fier. Mais c’est un album qui a été réalisé sur une longue durée, il a été peaufiné, retravaillé… Alors que celui-là on l’a enregistré en une semaine, puis j’ai fait les voix en deux jours et Elsa a pris une demi-journée pour rajouter des claviers, et hop on a mixé !
C’est ce que tu voulais au départ ?
Carrément. Ce fut un grand plaisir de faire quasiment l’inverse du précédent.
Mais ces sons très sixties, c’est quand même tes bases ?
Oui bien sûr mais en même temps il n’y pas que du sixties dans ce disque, et dans les Soucoupes en général : il y a aussi du punk, du Buzzcocks, du MC5… Ok on entend les Seeds mais aussi Alex Chilton, avec ce côté « classic rock » que j’adore. Et aussi le Velvet, et tiens allons-z-y du PJ Harvey… Enfin moi je l’entends comme ça (rires). Il y a des influences sixties, c’est vrai, mais elles ont toujours été là dans ma musique (sourire).
Sur cet album la guitare et le clavier se parlent : vous communiquez beaucoup avec Elsa ?
Oui, bien sûr, et c’est normal : elle a la primeur de mes nouveaux morceaux. Pour tout te dire parfois je compose un truc que je considère comme anecdotique, elle arrive, elle pose ses claviers dessus et là je me dis : « c’est bon, on l’a ». C’est vachement important : elle a 20 ans de piano classique et c’est vraiment une très bonne musicienne. Le premier morceau quand on a commencé l’enregistrement de l’album c’est Stand by me . En attendant les autres le premier jour, on a juste commencé à travailler sur la grille d’accords et j’essayais de m’approprier les mots, car c’est un morceau de Nick. Elle est arrivée, elle a trouvé sa partie de claviers et avec le groupe on s’est juste posé derrière. J’adore le groove et le son du piano sur ce morceau. C’est mon avis et je le partage avec moi-même…
Autre particularité quand tu fais ce type de musique tu as soit un son anglais, soit un son américain… Et toi tu as les deux. C’est une production vraiment riche avec plein de choses mais ce n’est pas un album produit au sens où il y aurait un producteur qui aurait posé sa patte.
Je ne voulais surtout pas faire ça ! Je voulais aller plus vite que pour Fort Intérieur . C’était juste ça le propos. On a joué, on a enregistré et on a mixé, tout ça s’enchaînant plutôt très vite. Concrètement, on a tout fait nous-même, avec l’aide de Jean-Paul Vittori, notre ingénieur du son qui était déjà présent sur Fort intérieur et qui m’a aidé à produire… Parce que j’ai voulu produire le disque pour qu’il sonne comme le groupe sur scène. Tu sais, un de mes modèles c’est Neil Young, qui est capable de faire un disque très produit et tout de suite après un album plus « rustre ». Bon on a quand même eu Jim Diamond (grand producteur mythique Américain Ndlr) pour le mastering.
(Stéphane Guichard en studio en aôut 2018 - Photo Olivier Henry Gamas)
Il a été fait où ce disque ?
Dans le Tarn-et-Garonne ! Depuis quelques années j’écrivais des bouts de titres, quelques bouts de musique… Des amis me poussaient en me disant « qu’est-ce que tu fous ? » (rires). Bon, il faut le dire, avec Elsa on a eu un enfant, Jeanne, notre petite fille qui a deux ans maintenant, et crois-moi ça occupe (rires). A sa naissance, on était bien fatigué et on s’est pris quinze jours de vacances dans une superbe maison, que possède une amie dans le Tarn-et-Garonne. On s’est retrouvé tous les trois. Avec Elsa, on avait amené de quoi maquetter, notre home studio. On s’est mis à travailler comme ça, juste la guitare, les claviers et des boîtes à rythmes. Rapidement on a mis en place trois, quatre et puis cinq morceaux. C’était un endroit magnifique : une vieille ferme, avec du vieux bois et une grande salle à manger. Il y avait vraiment de l’espace et quand on s’est demandé où faire l’album, on a tout de suite pensé à cette maison.
Tu as composé tous les titres ?
Non, j’en ai composé cinq. Nick en a composé trois. On en a coécrit un ensemble, Nick et moi, pendant les huit jours d’enregistrement. Et il y a une reprise de Fantazio, Seven Days, écrite par Franck Williams et Fantazio. Un titre que je jouais déjà depuis un moment tout seul à la guitare sèche, que je m’étais approprié… J’ai proposé ce titre quand on enregistrait, juste comme ça pour le plaisir, et tout le monde a suivi très facilement. Franck est même venu faire une guitare dessus à Paris au moment où on mixait.
(Les Soucoupes Violentes en studio en aout 2018, au premier plan Nick Weeldon - Photo Olivier Henry Gamas)
C’était quand ?
En août l’année dernière ! On a rempli notre vieux camion de matériel, on est passé chercher Jean-Paul et Nick à la gare d’Agen, Fabien nous a rejoints en voiture et on a tout enregistré en une semaine.
Justement qui joue sur l’album ?
Elsa aux claviers, Nick à la basse, Fabien à la batterie et moi à la guitare et au chant.
Ta voix sur le disque est au même niveau que la guitare : c’est voulu ? Parce que sur tes précédents disques elle était assez en avant.
C’est vrai que c’est un peu dans l’esprit de Dans ta bouche , de nos premiers enregistrements…
https://www.youtube.com/watch?v=CUGgFvSY_QU
Ta voix est donc un instrument en plus ?
Cela me plait bien comme idée : c’est un peu ça. En fait j’ai refait des voix mais on a gardé beaucoup de voix témoins parce qu’elles sonnaient mieux… Mais c’est cool que tu dises ça !
On peut voir dans tes textes des influences de Bashung ou de Gainsbourg ?
Ce n’est pas la première fois qu’on me le dit (rires).
Tu fais comment pour écrire tes textes, sachant que tu es un grand lecteur ?
Oui, j’aime bien lire c’est vrai et j’ai toujours aimé ça. Mais je ne cherche pas à faire du Bashung ou du Gainsbourg. Mais bon, en France ce sont un peu les références obligatoires... J’aimerais bien qu’un jour on me dise que mes textes sonnent comme du Trénet ou du Brassens (rires). L’important c’est que ça sonne et que ça ait du sens. Je n’aime pas tout de Bashung ou ni tout de Gainsbourg mais ils savaient vraiment faire sonner les mots.
J’ai trouvé que de temps en temps on pouvait retrouver du Thiéfaine avec un côté « Cadavre exquis ».
Ah bon ? Pourtant je le connais très mal. Il y a peu de temps j’ai fait un voyage en voiture avec quelqu’un qui est très fan de lui. J’en ai écouté à cette occasion et même si ce n’est pas vraiment « ma tasse de thé », il y a des trucs qui sonnent. Il a ce truc poétique mais avec des images un peu cinglées.
Le disque sort sur le label Nineteen Something ?
Oui, avec eux on travaille au coup par coup. En fait, quand je leur ai envoyé les premières maquettes ils ont trouvé que cela faisait très « chanson française » (rires). Et puis quand ils ont entendu l’album masterisé par Jim Diamond ils ont finalement dit oui.
Justement vous l’avez rencontré comment Jim Diamond ?
En fait il habite la moitié de l’année en France et il a produit plein de trucs dernièrement en France, comme Johnny Mafia, un groupe génial que m’a fait découvrir mon pote Gabba. Mais aussi le prochain Ici Paris avec qui joue aussi Elsa. Dernièrement il a produit le nouvel album des Wampas avec le mec des Liminanas. On n’avait pas du tout projeté d’enregistrer avec lui mais quand on a mixé je voulais vraiment garder le son brut tout en l’élargissant, en le renforçant avec le mastering... Un pote, le guitariste des Norvins, m’a parlé de lui en de très bons termes. Il m’a filé son téléphone et son mail. Je lui ai envoyé un mail et il m’a répondu tout de suite. On a fait un essai et ça a collé immédiatement. C’était vraiment ça que je voulais. Une évidence. En plus ses tarifs étaient dans nos moyens.
C’est qui les « Shranapu Brothers » qui ont mixé l’album ?
C’est Jean-Paul et moi (rires). Avant dans les grands studios tu avais toujours des assistants qui étaient chargés de « nettoyer » les bandes, d’enlever les sons censés être des bruits parasites… Qui se collent à droite à gauche toujours dans un enregistrement… Et moi je me suis aperçu que sur les disques que j’aime il y a beaucoup de bruits parasites ! Par exemple sur Let it Bleed des Stones j’en entends plein. Et j’adore. Sur Fort intérieur je voyais Jean-Paul qui nettoyait systématiquement ces bruits, enfin il en laissait aussi… Car il sait très bien que ça sonne tout plat et sans âme sinon. Il me disait en se marrant un jour qu’on parlait de ça : « Je vire les « shranapus », mais t’inquiète j’en laisse aussi… ». Moi je voulais tout laisser et lui non, en fait ! Et quand on a fait ce disque-là, j’ai voulu vraiment laisser tous les bruits parasites (rires). On n’a pas nettoyé beaucoup, on a gardé le son crade. On a même un craquement de jack je crois à un moment…
Quels sont vos projets ?
Comme d’habitude on va essayer de faire des concerts. On a quelques dates qui sont tombées, on en attend bientôt d’autres.
Photo Olivier Henry Gamas
Il y aura qui sur scène à la rythmique ?
Manu et Tintin pour la date du 26 juin pour la sortie de l’album, à Paris. Après, pour la rentrée, sans doute Elian et Gilles François à la batterie, la section rythmique qui joue avec Popincourt. Nick est trop pris : il a six ou sept projets. Lui, c’était vraiment une bonne rencontre : je suivais ce qu’il faisait avec ses différents groupes. Il est venu à un showcase des Soucoupes chez Gibert et on s’est rapproché un peu. Quand Elian s’est barré, on avait un concert au Gibus pour la réédition de Dans ta bouche , je l’ai appelé en urgence et il a appris tous les morceaux en huit jours.
On peut espérer un jour un « live » des Soucoupes Violentes ?
Je ne sais pas, peut-être un jour.
J’ai toujours eu l’impression que tu es beaucoup plus à l’aise devant un public que tu dois conquérir. Tu n’aimes pas le confort sur scène et dans tes disques ?
C’est intéressant ta réflexion : pour moi prendre des risques et être dans des situations inconfortables c’est quelque chose de capital. Il faut prendre des risques, il faut qu’à un moment ça « frotte ». Par exemple j’ai lu une interview de Marc Ribot (le guitariste avec Tom Waits, Costello, etc. Ndlr) qui m’a passionné. C’est un mec qui a fait la « Berkeley Music Academy ». C’est une grosse pointure et un super technicien sauf qu’à un moment il s’est fait totalement chier, trop de technique, pas d’âme. Tu sais ce qu’il a fait ? C’est un droitier. Et bien il a retourné sa guitare et s’est mis à jouer de la main gauche. Ou l’inverse, je ne sais plus. Mais un truc comme ça. C’est un peu extrême mais je comprends cette démarche. Remarque changer de rythmique régulièrement c’est aussi une façon de prendre des risques (rires).
(Stéphane Guichard sur scène - Photo Olivier Henry Gamas)
Mais tu es un perpétuel insatisfait dans ta musique : pour toi le meilleur disque c’est le prochain ?
Exactement (rires) ! Pour moi il n’y a pas de mal à aller dans d’autres domaines et à essayer d’autres choses. Il y a certains titres de mes disques qui pouvaient presque passer pour de la chanson française. Le confort en musique, tu as raison, ce n’est pas mon truc. J’aime bien changer.
Je trouve la pochette de l’album absolument splendide !
Merci. Et je voudrais absolument remercier ici Olivier Henry Gamas qui a fait un boulot de dingue. On est vraiment reconnaissant de son travail : il a filmé deux jours de l’enregistrement et il a fait des superbes photos.
Je voulais aussi évoquer le titre de l’album, In & Août ?
Puissant comme titre non ? On est un peu entre Jung et Kant (rires). C’est juste qu’il a été enregistré au mois d’août et moi je voulais l’appeler Août . Mais un copain m’a dit : « non, c’est In et Août » ! Et j’ai dit Ok ! Voilà ça vient de là. C’est un bon titre.
Il y a quelque chose d’incroyable dans la carrière des Soucoupes Violentes, c’est l’amitié : tu as toujours eu autour de toi des gens, des amis, qui t’ont aidé à maintenir ce groupe à flot depuis plus de trente ans.
C’est vrai et je leur en suis à tous très reconnaissant. J’ai un sale caractère, c’est légendaire (rires). Je peux m’engueuler très souvent mais je sais que j’ai de vrais amis.
D’ailleurs pour ton concert de lancement de l’album il y aura Didier (Wampas Ndlr ) avecSugar and Tiger, son autre groupe, un de tes plus vieux amis. J’ai l’impression parfois que tu fais partie d’une tribu avec Didier, French Boutik, les Daltons…
C’est juste une histoire d’amitié et à nos âges c’est capital : on se suit, on s’encourage… On se connaît depuis très longtemps maintenant.
Tu pensais quand tu as commencé les Soucoupes Violentes en 1981 que tu serais toujours là en 2019 avec beaucoup de ces groupes ?
Absolument pas. Mais tu sais il y a malheureusement beaucoup de gens qui sont partis… Il y a eu parfois des « clashs » mais entre nous c’est toujours cool. Notre propos serait plutôt à l’entraide et aux encouragements.
Mais tu as aussi un vrai public dans toute la France ?
Oui et c’est super cool. Depuis la reformation, on essaye de faire des bons morceaux, des bons disques, des bons concerts. Et franchement, savoir qu’un peu partout on a des fans, c’est vraiment cool. Ca nous aide beaucoup. Je suis toujours étonné de la ferveur de ces fans, ça fait très plaisir et ça nous encourage, évidemment.Je suis toujours là et je ne compte pas partir tout de suite.
Les Soucoupes Violentes : In & Aout / Nineteen Something - PIAS
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